Groupe D- Aujourd’hui à 15 h Serbie-Ghana : Un match couperet

Groupe D- Aujourd’hui à 15 h Serbie-Ghana : Un match couperet

Dès leur entrée en lice, la Serbie et le Ghana jouent gros dans un groupe D où l’Allemagne fait figure de favori: le vainqueur de leur duel, cet après-midi à Pretoria, ferait un pas sans doute décisif vers les 8es de finale.

Serbes et Ghanéens ont en commun d’être imprévisibles, d’être dirigés par un sélectionneur serbe et d’avoir dû déménager une fois depuis leur arrivée en Afrique du Sud. Les ressemblances s’arrêtent là, car à la différence de la Serbie, le Ghana aborde sa deuxième phase finale de Coupe du monde, sans sa pièce maîtresse, Michael Essien, forfait sur blessure.

«On a les joueurs pour atteindre notre objectif, à savoir sortir de la phase de groupes», balaye Milovan Rajevac, quasi inconnu avant sa nomination en 2008, à la tête des Black Stars. Rajevac doit également composer avec la méforme et le manque de compétition de certains cadres, comme son capitaine Stephen Appiah, très peu utilisé à Bologne, tandis que Sulley Muntari revient d’une blessure à une cuisse.

Mais le Ghana a montré, lors de la Coupe d’Afrique des nations 2010, que sa jeunesse incarnée par Asamoah Gyan, Dominic Adiyiah, Kwadwo Asamoah et Andre Ayew n’avait pas besoin des «vétérans de 2006», 8es de finalistes en Allemagne, pour atteindre la finale.

La Serbie, qui dispute sa première Coupe du monde, sous cette appellation (Serbie-Monténégro en 2006), dispose sur le papier avec Vidic, Stankovic et Zigic d’une équipe qui peut jouer les trouble-fêtes, mais elle n’a pas rassuré ses supporters, ces dernières semaines, alors qu’elle avait terminé à la première place d’un groupe de qualification comprenant la France.

Battus par la Nouvelle-Zélande (1-0) et tenus en échec par la Pologne (0-0), les hommes de Radomir Antic ont terminé leur préparation par une victoire étriquée (4-3) devant le Cameroun. «On n’a pas montré notre vrai visage, mais cela va changer dès dimanche», a promis le buteur de l’Ajax Amsterdam, Marko Pantelic.