M. Z.
Le Maroc, qui s’apprête à disputer sa 17e phase finale de la CAN, entamera cette compétition face à la Namibie. Une empoignade entre l’un des favoris au sacre et le petit poucet du groupe. Le coach français, Hervé Renard, champion d’Afrique en 2012 avec la Zambie et en 2015 avec la Côte d’Ivoire, s’est dit optimiste quant à la forme affichée par ses joueurs et la grande volonté qui anime le groupe, appelé à confirmer son statut de prétendant au titre.
Les Marocains, vainqueurs de l’édition de 1976, sont conscients de l’importance de ce match où une victoire leur faciliterait la suite du parcours. Le technicien français a axé surtout son travail sur le volet psychologique pour éviter à ses protégés de sous-estimer leurs adversaires, tout en exigeant de ses joueurs d’oublier les deux échecs concédés lors des deux matches amicaux face à la Gambie et à la Zambie. Là, le Maroc est tenu par l’obligation du résultat avant de se mesurer à la Côte d’Ivoire (le 28 juin) et l’Afrique du Sud (1er juillet), deux challengers avérés. Hervé Renard misera sur la richesse de l’effectif où l’on enregistre la présence de plusieurs joueurs talentueux, qui ont une certaine expérience.
C’est là où se situe la différence lorsqu’on sait que la Namibie se présentera avec des joueurs inconnus dans le concert international, excepté Ryan Nyambe (Blackburn Rovers). Les Marocains devront se méfier des Namibiens qui ont cette faculté de jouer sans complexe face aux grosses cylindrées comme en témoigne leur victoire contre le Ghana en amical (1-0). Seul bémol, cette rencontre se jouera sous un soleil de plomb.