A. L.
Depuis 1982 en Libye et l’avènement d’Abdi Pelé, le Ghana, si conquérant au cours des décennies 60 et 70, n’a pas goûté aux joies d’un autre sacre, contrairement aux nations comme l’Egypte, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cette période dorée. Ce sont ses propres enfants, Ayew et Jordan, qui ont pris le relais de leur géniteur en équipe nationale mais sans le succès escompté au départ par les observateurs.
C’est dire que, pour le moment, la poursuit de la dynastie Abdi Pelé reste la seule satisfaction avec des distinctions au niveau des jeunes catégories, mais insuffisant pour un pays où la technique et le jeu spectaculaire sont des traditions bien établies. Avec un entraineur du terroir, Kwesi Appiah, il est certain que la sélection a conservé son identité de jeu, mais ne parvient pas à aller au bout comme l’attestent ses échecs au cours des précédentes éditions. Pourtant, avec un groupe homogène où ressortent les Kwadwo Asamoah et Thomas Partey, les Ghanéens sont appelés à accompagner le Cameroun au second tour. Et c’est le Benin, une équipe qui n’a remporté aucun match dans ce genre de compétition, qui risque de faire les frais de cette nouvelle tentative des Ghanéens de revenir au premier plan.