Guelma La ville étouffe sous le flux des véhicules

Guelma La ville étouffe sous le flux des véhicules

D’aucuns affirmeront à juste titre que le parc roulant a décuplé en l’espace de quelques années et le réseau routier urbain n’a pas connu l’extension indispensable pour des raisons inexpliquées.

Dans un passé récent, la ville de Guelma était réputée pour son calme et son cadre de vie, car elle enregistrait une circulation raisonnable de véhicules, à l’inverse des autres villes des wilayas voisines. Ces derniers temps, elle est noyée par le flux incessant des véhicules toutes catégories confondues.

Désormais, il faut s’armer de patience pour circuler, car les rues, les boulevards, les avenues et le centre-ville sont saturés par des files interminables de voitures à n’importe quelle heure de la journée !

D’aucuns affirmeront à juste titre que le parc roulant a décuplé en l’espace de quelques années, et le réseau routier urbain n’a pas connu l’extension indispensable pour des raisons inexpliquées.

Le chef-lieu de wilaya, qui a bénéficié de nombreux projets dans les secteurs de l’habitat, de l’éducation, de la santé, de la culture, de l’hydraulique et autres, abrite à présent plus de 180 000 habitants. Malheureusement, les urbanistes et les architectes n’ont pas accordé une attention particulière aux voies urbaines de communications, comme cela se pratique sous d’autres cieux. Quotidiennement, les automobilistes sont soumis aux embouteillages, aux bouchons pénalisants, aux sautes d’humeur, aux pertes de temps qui engendrent des retards pour les enfants qui rejoignent leurs établissements scolaires, les étudiants et les travailleurs. Ce phénomène prend de l’ampleur aux heures de pointe et il ne s’estompe qu’à partir de 20h ! Des citoyens s’étonnent du silence affiché par les élus locaux dont la mission majeure est de veiller au bien-être de leurs administrés.

Un père de famille excédé par cette cacophonie persistante nous déclare : “Le plan de circulation de la ville est dépassé, il ne répond plus aux besoins actuels.

Pourquoi l’APC n’a-t-elle pas réactualisé le plan de circulation qui est resté figé depuis une quinzaine d’années ? La circulation motorisée est devenue un véritable enfer et nous endurons un calvaire insoutenable ! Il est impératif que nos édiles réagissent en mettant en place un nouveau plan de circulation.” D’autre part, des carences et des dysfonctionnements sont relevés par un autre interlocuteur qui affirme : “Les automobilistes stationnent n’importent où et engendrent de monstrueux embouteillages. Il est urgent de prendre des mesures salutaires en mettant en place des plaques verticales et horizontales de circulation routière pour discipliner les conducteurs. Les stationnements autorisés les jours pairs et impairs, les sens interdits, l’intensification de l’installation des feux tricolores, la réalisation de parkings adéquats, l’extension des voies de communication, etc. sont indispensables, car la situation devient critique.”

Un appel pressant est lancé aux autorités locales aux fins de s’impliquer pour mette le holà à cette anarchie.