Guerre contre Gaza : l’Algérie veut une session ouverte du Conseil de Sécurité de l’ONU

Guerre contre Gaza : l’Algérie veut une session ouverte du Conseil de Sécurité de l’ONU

Depuis son intégration au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’Algérie a rapidement traduit ses engagements en actions concrètes, cherchant à mettre en lumière des dossiers négligés par l’instance suprême. Ces initiatives visent à rectifier les « injustices historiques » liées à la question palestinienne, à la représentation africaine, ainsi qu’à la résolution des crises et conflits, en particulier dans le Moyen-Orient et sur le continent africain.

En effet, Al Jazeera a révélé récemment que l’Algérie a sollicité une session ouverte du Conseil de Sécurité de l’ONU, mettant en avant la menace de déplacement forcé des habitants de la bande de Gaza. Cette session cruciale est prévue pour ce vendredi, soulignant l’urgence de la situation.

Les plans d’Israël pour chasser les Palestiniens de Gaza ont été exposés, avec des projets de camps de réfugiés dans des pays voisins. L’extension des frappes aériennes dans la région confirme la volonté du gouvernement israélien de vider Gaza de ses habitants. Même si certaines propositions ont été abandonnées, le gouvernement israélien persiste dans sa quête d’effacer la Palestine de la carte, ce qui souligne l’importance de contrer ces manœuvres.

L’Algérie a saisi l’occasion pour perturber le statu quo au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, dénonçant le ton équivoque qui a prévalu ces dernières années. Avec une élection remportée par une majorité écrasante de 95%, l’Algérie a l’ambition de porter les causes justes au premier plan, en mettant en avant notamment la question palestinienne.

Objectifs clairvoyants : règlements pacifiques et coopération antiterroriste

Au cours de ses deux années au Conseil de Sécurité, l’Algérie s’est engagée à promouvoir des partenariats actifs et une coopération efficace dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier. Favorisant les règlements pacifiques et politiques par le dialogue, l’Algérie vise à renforcer les voix des organisations régionales, comblant ainsi un vide représentatif, en particulier pour l’Union Africaine.

L’Algérie, tout en soutenant l’idée d’un siège de membre permanent pour l’Union Africaine, s’aligne sur la revendication du continent pour une augmentation de ses sièges de membres non permanents. Cette démarche s’inscrit dans un chantier plus vaste, porté par les pays et régions victimes des « injustices historiques » de l’ONU, qui appellent à des réformes urgentes.

En prenant place au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’Algérie se positionne comme un acteur déterminé à corriger les injustices du passé, à défendre la Palestine, et à promouvoir des solutions pacifiques face aux crises mondiales. Son leadership africain émerge comme une lueur d’espoir au sein d’une institution internationale en quête de réformes nécessaires pour relever les défis actuels. L’Algérie se présente ainsi comme un défenseur inflexible des causes justes, prêt à guider l’ONU vers un avenir plus équitable et résolu.