Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé ce samedi 23 octobre, à l’occasion de la Journée nationale de la presse. Tout en félicitant la corporation des journalistes, le chef de l’État n’a pas manqué de mettre l’accent sur la puissance de l’information comme outil de domination et de soft power.
Les théoriciens disaient toutefois « ceux qui détiennent l’information, détiennent le pouvoir ». Actuellement et avec le développement numérique, les technologies d’information et de communication sont devenues une arme entre les mains des puissances mondiales. C’est ce qu’ont appelé autrement les guerres de la quatrième génération.
Dans ce contexte, le chef de l’État a réitéré la nécessité de multiplier les efforts, et ce, dans l’objectif d’acquérir les outils de contrôle et les méthodes et connaissances nécessaires à la lutte contre les guerres de quatrième génération qui ciblent l’Algérie.
Tebboune met en garde contre les 4G4
« Des guerres s’inscrivant dans le cadre de plans aux facettes multiples s’attaquant à l’existence de notre pays, voire à son identité séculaire à travers des complots savamment orchestrés pour saper le décollage de l’Algérie nouvelle, déterminée à recouvrer son rôle pionnier à l’échelle régionale et la place qui lui sied dans les foras internationaux », estime le chef de l’État dans un message destiné aux hommes et femmes de la presse.
« La patrie des chouhada est prise pour cible par de nombreuses parties conspiratrices qui recourent à des méthodes d’espionnage et de guerre cybernétique intensifiées, s’employant à porter préjudice à l’histoire et à la mémoire de la nation… », ajoute le président de la république
Avant de conclure, il convient de préciser que la 4ᵉ génération de guerre ou le G4G est un concept apparu durant les années 90 aux États Unies dans un contexte marqué par une guerre médiatique et idéologique en constante évolution. À cette époque, les théoriciens américains ont compris que l’époque des guerres menées avec des armes est révolue.
Après la chute de l’ex-URSS et la révolution d’information, les méthodes de guerres ont changé. Il s’agit de la fore douce ou le soft power dont l’arme n’est que l’information ou plutôt les technologies d’information