Une étude nationale sur 1000 foyers débutera fin septembre afin de déterminer les catégories de personnes pour qui la grippe A pourrait être dangereuse. C’est ce qu’ont annoncé aujourd’hui des chercheurs des instituts « Microbiologie et maladies infectieuses » et « Santé publique ». Trois essais de vaccins seront également réalisés sur des populations à risque. D’autres tests seront effectués sur des femmes enceintes afin de mieux comprendre pourquoi elles développent tout particulièrement des complications dues à la grippe A.
Les femmes enceintes seront donc prioritaires dans l’ordre de vaccination contre le virus H1N1, tout comme les nourrissons.
En effet, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande une vaccination ciblée. Les premiers à se voir administrer le vaccin contre la grippe A seront les personnels de santé, médico-sociaux et de secours. Puis, ce sera au tour des « femmes enceintes à partir du 2ème trimestre, l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois et les nourrissons âgés de 6 à 23 mois avec facteur de risque » d’être vaccinés d’après l’ordre du HCSP. Suivront les personnes âgées, les enfants et enfin, les adultes.
Cependant, certains professionnels de santé s’interrogent déjà sur l’innocuité du vaccin, fabriqué dans l’urgence, et sur d’éventuels effets secondaires. Certains redoutant même un risque pour la santé publique.
Le gouvernement a commandé 94 millions de doses de vaccin et déterminera d’ici une quinzaine de jours sa stratégie en matière de vaccination.
Source : Plurielles – H1N1 : Une étude pour déterminer les personnes à risque