Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad a nié tout lien entre le Forum et l’importateur de viande, “Kamel Bouchi” impliqué dans une affaire de cocaïne.
“Celui-ci participait aux réunions du FCE en tant qu’homme d’affaires ni plus ni moins”, a expliqué Ali Haddad.
Pour le président du FCE, tout ce qui se dit sur d’éventuels liens noués entre lui et Kamel El Bouchi (boucher) n’est qu’une rumeur sans fondement.
Pour ce qui est de l’absence des autorités officielles à la 4e édition de l’université d’été du Forum, Ali Haddad a expliqué qu’il n’avait envoyé des invitations officielles qu’à des représentants, réaffirmant l’engagement de son organisation à servir et l’économie et le pays.
S’exprimant en marge d’une conférence de presse animée au terme des travaux de l’université d’été du FCE, Ali Haddad a dit qu’il attendait toujours une réponse à la demande formulée en vue de transformer le Forum en un syndicat: “Nous avons formulé une demande dans ce sens et nous attendons toujours une réponse…”.
Par ailleurs, il a fait savoir que cinq (05) formations politiques avaient invité le FCE à débattre de la politique générale du pays, affirmant que l’intervention de son organisation sera centrée uniquement sur le volet économique, ajoutant qu’il était prêt à discuter en tête-à-tête et sans complexe aucun avec la patronne du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune.
Dans son allocution d’ouverture, le président du FCE a insisté sur la nécessité de booster l’économie nationale. Pour ce faire, le conférencier a soutenu que toute avancée dans le domaine économique est tributaire de la réduction de la facture d’importation, l’encouragement de l’investissement national qui implique, à ses yeux, la prise des décisions audacieuses et cruciales.
En effet, Haddad n’a pas manqué de rappeler les réformes initiées par le chef de l’Etat en faveur de la promotion des exportations hors-hydrocarbures, la consécration de la liberté d’investissement ainsi que l’accélération de création des entreprises. C’est sur ce dernier qu’il s’est arrêté pour faire un commentaire: “En cinq ans, nous avons créé 200.000 entreprises, alors qu’en France pas moins de 64.000 entreprises ont été montées en mois de janvier dernier”.
De plus, il a plaidé en faveur de la libération de l’économie des charges bureaucratiques: “Nous souhaitons l’épuration du climat des affaires par le biais de la suppression de tous les obstacles, en particulier ceux liés au foncier”, réclamant aussi l’ouverture du champ d’investissement devant les opérateurs privés, et ce dans les divers domaines à l’exception de l’industrie militaire qui est de nature, selon lui, à attiser l’appétit des investisseurs étrangers.
Comme il a tenu à lancer appel à la communauté nationale établie à l’étranger afin de contribuer à l’encouragement et au financement des nouveaux projets à forte valeur ajoutée: “la diaspora est une partie intégrante du pays”.
Asma Bahlouli / Traduit par: Moussa. K.