Pendant deux ans, les Algériens comme les autres citoyens du monde n’ont pas pu se rendre en Arabie Saoudite pour effectuer le Hadj à cause de la crise sanitaire, mais depuis une saison déjà cela est de nouveau permis.
Cependant, le nombre de personnes autorisé à s’y rendre était très restreints, et les quotas peu élevés ce qui ne répondait pas à la demande des personnes désireuses d’effectuer le Hadj. Afin de pallier à ce manque, les responsables algériens mènent des négociations afin d’augmenter ce quota.
C’est dans ce cadre que Youcef Belmahdi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a révélé des négociations « prochaines » avec les autorités saoudiennes afin de revoir le quota de l’Algérie en prévision du Hadj 2023.
Quota du Hadj 2023 : Youcef Belmahdi donne plus de précisions
Ce jeudi 15 décembre 2022, le ministre a annoncé lesdites négociations pendant une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation. Il a révélé que l’objectif était d’atteindre les 40 300 personnes la saison prochaine. De plus, ces négociations ont pour but de revoir l’âge requis afin de pouvoir se rendre sur le territoire saoudien.
Par la même occasion, Youcef Belmahdi a donné plus de détails quant aux tarifs imposés pour effectuer le Hadj. Il explique que l’Algérie bénéficie de tarifs assez attractifs, il affirme donc : « le pays dispose du prix le plus bas comparativement au reste des pays musulmans au regard des services offerts ».
Selon Algerie Presse Service, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a donné les services et les dépenses couvertes par ce prix. Cela couvre l’hébergement, la restauration, le transport et le transport des bagages, mais aussi les frais d’entrée au Royaume d’Arabie saoudite.
Hadj 2023 : organisation et sélection des agences
En ce qui concerne les agences autorisées à proposer l’organisation du Hadj 2023 en tant qu’offre, le responsable a apporté quelques précisions. Il révèle donc que la sélection de ces agences sera du « ressort d’une commission intersectorielle ».
Un cahier des charges a déjà été mis en place cette année grâce à la collaboration entre les services des ministères du Tourisme et des Affaires religieuses et des Wakfs afin de réguler les procédures et offrir un service qui répond à des normes assez précises.
Néanmoins, les autorités algériennes ne comptent pas s’arrêter et là et prévoient d’améliorer l’ensemble du processus avec le développement effectué par l’ONPO.