LA MECQUE – Une réunion des cadres scientifiques de la Biâ’tha (mission), présidée par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a été convoquée mardi afin de convenir d’un spécimen de prêche à Arafat.
« Le travail est déjà fait en amont et ça m’a donné l’occasion pour commenter les propositions et pour demander la réadaptation des propositions selon les nouvelles données (saoudiennes) », a précisé M. Aïssa qui a fait en outre, l’éloge de la commission religieuse « qui s’est très bien déployée cette année » en copiant les appels des antennes périphériques médicales pour faire un travail de proximité.
« Auprès de chaque antenne périphérique, il y a une antenne de fetwa algérienne », a précisé le ministre dans une déclaration à l’APS, au sortir d’une réunion d’évaluation avec les différentes commissions de la mission Hadj et Omra.
« Nous avons réussi à convaincre les hadjis algériens à ne pas aller vers les kiosques diffusant des orientations différentes de notre référent national religieux, et permis aux docteurs d’Etat ayant formé la commission de fetwa de sortir sur le terrain et de connaître de très près la culture algérienne grâce au contact direct etl’interactivité avec les pèlerins », a soutenu M. Aïssa.
Le terrain a permis également aux imams, a-t-il dit, de sortir de leur état « d’inertie » pour faire un travail de proximité, d’accompagnement, d’orientation et d’assistance en cas d’égarement des hadjis et en cas de maladie de ces derniers ».
« C’est une dynamique qui sera bénéfique à mon sens pour l’imamat en Algérie. Ils seront plus efficaces parce qu’ils auront appris à établir un contact direct social avec la population ».
Par ailleurs, le ministre a indiqué avoir remarqué que les tentatives d’invasion idéologiques « ont toutes été cadrées », même celles qui venaient auparavant sous l’intitulé de la bienfaisance distribuer des livres, dépliants et CD, a-t-il précisé.
« Nous ne distribuons que ce que nous avons produit en Algérie. Nous avons nos manuels, nos guides et nos dépliants », a indiqué M. Aissa, avant de souligner « il faut que les Algériens ressentent qu’ils ont une histoire, une appartenance parce qu’il n’y a pas de volonté de la part des pèlerins de s’accaparer de ces donations parce qu’ils savent pertinemment que nous vivons une époque d’invasion sectaire, idéologique et rituelle », a ajouté le ministre des Affaires religieuses.