Connue pour son engagement sans faille dans des actions bénévoles, que ce soit en servant la mosquée Islamic Care House ou en soutenant les harragas algériens qui se réunissent régulièrement à Finsbury Park, Hadja Fatma a perdu sa vie le mercredi 8 juin à l’hôpital UCLH, emportée par un cancer.
C’est grâce a une publication sur la page Facebook infromative de Finsbury Park que l’on apprend le décès de « la mère des harragas« .
Elle était notamment volontaire à la mosquée du coin, qui a connu pendant le dernier Ramadan la distribution quotidienne de plus de 800 repas et de 24 000 repas sacrés au cours du mois.
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En tant qu’Algérienne vivant seule à Londres, elle considérait tous les enfants de son pays comme les siens. Selon ses proches, elle avait une fille mariée résidant en Algérie et un fils vivant en Italie.
Elle est restée hospitalisée plusieurs semaines à Londres avant que les médecins n’annoncent l’imminence de son départ. Ce dernier a laissé une marque indélébile dans le service où elle reposait, témoignant de son amour du bien et de son dévouement envers autrui.
Rejugé à Paris, un Algérien condamné pour des faits datant de la décennie noire
Vendredi 2 juin dernier, un homme algérien a été rejugé à Paris après avoir été condamné par contumace il y a 23 ans pour des actes liés à la décennie noire en Algérie. Cet homme, âgé de 55 ans et père de famille, avait refait sa vie et a été retrouvé en Irlande.
Abderrahmane Y., également connu sous le nom de Youcef M., avait été condamné en 2001 par le tribunal de Paris à une peine de six ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes.
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Il était accusé d’appartenir au groupe « Takfir wal-Hijra » du GIA, et d’avoir exercé des activités de faussaire et de voleur au sein de l’antenne marseillaise de ce groupe.
Il avait été arrêté pour la première fois en 1997, mais faute de preuves, il avait été libéré avant de fuir aux Pays-Bas où il a continué ses activités depuis la cellule néerlandaise de ce groupe terroriste.
Lors du procès qui a duré deux jours, le ministère public a requis une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre de Youcef M. Une demande qui a été confirmée par le tribunal correctionnel de Paris, qui a prononcé la même peine.