Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué, dimanche à Alger, que son département ministériel allait prendre des « mesures pratiques » en vue d’améliorer la visibilité des universités algériennes pour qu’elles soient mieux classées au niveau international.
« Nous allons améliorer le classement de nos établissements avec certaines mesures faciles et pratiques », a souligné le ministre dans son intervention lors de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de l’alimentation tenue à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA).
Parmi ces mesures, M. Hadjar a cité la sensibilisation des enseignants et chercheurs quant aux procédures de publication des articles dans des revues scientifiques internationales et « au respect de la dénomination des établissements universitaires selon une nomenclature bien connue ».
« Il y a un grand nombre d’enseignants qui contribuent dans des revues internationales mais sans mentionner les établissements auxquels ils appartiennent. Cela nous fait perdre beaucoup de potentialités d’être mieux classés », a-t-il expliqué.
Le ministre a reproché à certains médias nationaux de « dénigrer » l’image de l’université algérienne en se basant sur le classement international qui est élaboré par huit (8) institutions internationales.
« Des publications de presse disent que l’université algérienne est en bas de l’échelle. Ce n’est pas vrai, la preuve en est la réussite de beaucoup d’étudiants et chercheurs algériens à l’étranger », a indiqué M. Hadjar soulignant, toutefois, que « le niveau souhaité n’est pas encore atteint ».
Le ministre estime, également, que le classement effectué par les institutions internationales se fait parfois selon des critères commerciaux.
Il a révélé, par ailleurs, que son département avait demandé à toutes les université au niveau national de préparer une étude précise su le tissu industriel national en vue de concrétiser un projet relatif à l’entreprise, qui devrait être lancé par son ministère en 2016.
Selon lui, « chaque université doit avoir un programme de développement économique et social basé sur des fondements scientifiques bien précis afin d’apporter des solutions aux questions économiques ».