Hai El Menzah: Des affaires louches et beaucoup de questions

Hai El Menzah: Des affaires louches et beaucoup de questions

Face à certaines situations scandaleuses au niveau de haï El Menzah, qui n’existent que depuis une année, il est à se demander quel est le rôle des responsables censés gérer les affaires publiques ?

En effet, depuis une année environ, selon les habitants de ce quartier résidentiel, une certaine anarchie s’y est développée, et qui ne semble manifestement pas du tout inquiéter les services concernés.

A titre d’exemple, pour ne citer que l’affaire de la quinzaine de lots de terrains de haï El Menzah qui étaient convoités par certains prédateurs du foncier et ce n’est que grâce au wali que ces terrains ont été sauvés de justesse. L’autre affaire concerne un lot de terrain de 2000 m² environ situé en plein centre de haï Akid Lotfi, qu’un citoyen se croyant au-dessus de la loi a clôturé illégalement en dur, alors que cette parcelle de terrain est destinée pour un équipement d’utilité publique.

Ce n’est que grâce à l’association El Moussalaha qui a dénoncé cette situation, que le wali a dépêché une commission avant que n’intervienne la décision de démolition de cette clôture sauvage à la fin du mois de novembre.

Une autre affaire de terrain clôturé illégalement à haï El Menzah est toujours d’actualité, comme nous l’avions déjà rapporté le mois passé, sans citer l’affaire de la disparition des bornes de collecte des ordures ménagères de haï Akid Lotfi, un projet qui a fait la une des journaux lorsqu’il a été présenté.

Aujourd’hui, c’est une affaire de bâtiment en construction à haï Akid Lotfi, un bâtiment de 9 étages auquel le promoteur a ajouté deux autres étages alors que le permis de construire lui a été délivré pour neuf étages seulement, un bâtiment au pied duquel une grande plaque noire est installée mais sans aucune identification du chantier, sûrement pour ne pas attirer l’attention sur le dépassement

de la réglementation, que devient l’étude qui a été faite pour l’implantation de ce bâtiment. Que devient le respect du permis de construire et du cahier des charges, que fait le service technique du secteur urbain et pourquoi les responsables de cette circonscription administrative d’El Bahia ferment-t-ils les

yeux sur de telles affaires ? Toutes ces questions méritent une enquête pour élucider l’affaire.

A.Bekhaitia