Depuis deux ans, les musulmans du monde n’étaient pas autorisés à effectuer leur pèlerinage, et donc le Hajj a cause des restrictions sanitaire imposées suite a la pandémie de la COVID-19. Le royaume accueillait tous les ans plus de 2,5 millions de pèlerins dont 36 000 Algériens. Ce chiffre avait été revu a la baisse, atteignant les 1000 personnes, tous de l’intérieur de l’Arabie Saoudite.
Les Algériens, très enthousiastes quant a cette ouverture, étaient pour beaucoup très intéressés, mais comme chaque année un quota est imposé afin de respecter une certaine équité entre les musulmans résidents dans les différents coins du globe. En effet, pour cette année 2022, soit 1443 le royaume d’Arabie saoudite a révélé le pourcentage des quotas de pèlerins des pays autorisés qui est fixé à 8 697 pèlerins pour l’Algérie.
Le pays se classe donc 11eme parmi les pays islamique, et deuxieme dans le monde arabe juste derrière l’Egypte autorisée à envoyer 35 375 personnes.
Pour rappel, dans un communiqué diffusé il y a peu, le premier ministre du Hajj et de la Omra en Arabie Saoudite a annoncé que le nombre de pèlerins allait atteindre les un million, sachant que ce nombre englobe les étrangers mais aussi les musulmans vivant au sein même du royaume.
Des conditions fixés, malgré l’allègement des mesures sanitaires
Malgré une réouverture des frontières, et des conditions sanitaires beaucoup plus souples le royaume d’Arabie Saoudite a tenu à garder certaines mesures bien en place afin de garantir la sécurités des pèlerins mais aussi garder une situation sanitaire acceptable au sein du territoire. En effet, chaque nouvel arrivant doit présenté un schéma vaccinal complet anti-COVID approuvé par le ministère de la santé saoudienne, en plus d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.
De plus, les personnes très âgés ne sont pas autorisés a effectué le Hajj cette année 2022, plus précisément celles dépassant les 65 ans.