Totalisant 3 points après quatre rencontres disputées au Championnat d’Afrique des nations U21 qui se déroule à Marrakech (7-14 septembre), l’Algérie a compromis ses chances de terminer parmi les quatre premières places qualificatives pour le Mondial de la catégorie 2019 prévu en Espagne.
Avec une victoire face à l’Angola, un match nul face au Maroc et deux défaites face à la Tunisie et au Nigeria, les Verts ont encore deux rencontres à jouer face à l’Égypte jeudi à17h et à la Guinée vendredi à 15h. Si face à la Guinée, qui n’a remporté aucun point, l’Algérie a des chances de s’imposer pour soigner son capital point, il lui sera difficile de s’imposer devant l’Egypte co-leader du tournoi. Et si l’Egypte, la Tunisie et le Nigeria ont pratiquement assuré les trois premières places, la quatrième position qualificative pour le Mondial se disputera entre le Maroc et l’Algérie et à un degré moindre l’Angola.
Toutefois, le Maroc a encore un avantage de terminer 4e d’autant plus que le pays hôte n’a disputé que trois rencontres contrairement aux Verts qui ont déjà joué quatre confrontations. Pour expliquer les deux dernières revers, la délégation algérienne évoque des pratiques extra-sportives, comme le dénonce Daoud Amar, entraîneur des gardiens de la sélection sur les réseaux sociaux. Il affirma qu’avant la rencontre face au Maroc, le bus devant transporter la délégation algérienne «a été détourné par un membre de la fédération marocaine qui a ordonné au chauffeur de ne pas démarrer à temps. Ce n’est qu’après mon intervention que le chauffeur a pris la route. Ce membre de la fédération marocaine a ensuite ordonné au chauffeur de faire tout un détour. Malgré notre insistance, le chauffeur a fait ce qu’il a voulu. Dommage pour notre délégation. Il faut rajouter à tout cela que j’étais victime d’une agression à l’hôtel de la part d’un responsable marocain car j’ai défendu l’intérêt de notre délégation. Honnêtement, on vit l’enfer ». Des propos tenus par l’ancien portier international qui nous a déclaré également : «Ça sera très difficile, car on n’arrête pas de nous mettre les bâtons dans les roues».
Ahmed A.