Le PT soufflait samedi sa vingt-sixième bougie. L’occasion pour une modeste cérémonie de célébration à la bibliothèque communale d’El Harrach. Louisa Hanoune en maîtresse de cérémonie a prononcé un discours.
Le moins qu’on puisse en dire est qu’elle n’y va pas de main morte à l’égard du pouvoir qui selon elle, « représente actuellement les plus grands dangers pour le pays pour son unité pour la pérennité de l’Algérie ».
Le changement viendra des travailleurs estime la première dame du PT pour qui « la majorité des algériens n’acceptera pas le suicide collectif ». Tout en suggérant l’imminence d’une révolte populaire, elle dit que son parti « est prêt à l’accompagner et à l’encadrer ».
Louisa Hanoune, parlant de la situation générale du pays actuellement , dit n’avoir « jamais pu imaginer » que les choses allaient connaitre en si peu de temps « une telle aggravation ». Aggravation qui fait peser des menaces sur les fondements de la nation. Un de ces fondements, c’est le multipartisme avec « les lois restrictives » qui viennent d’être adoptées par le parlement.
Ou encore les attaques violentes qui avaient visé son parti, cible selon elle d’une tentative de putsch. Elle dénonce également la loi visant à imposer le silence aux officiers supérieurs de l’Armée à la retraite. L’autre menace aux yeux de Louisa Hanoune, c’est celle qui pèse actuellement sur la liberté de la presse et la liberté d’expression de manière générale.
Selon Louisa Hanoune, ces lois restrictives, ces menaces ne sont, selon son interprétation, que « le signe d’une panique du système face à l’imminence de sa fin certaine ». Comme pour marquer la gravité de la situation, la patronne du PT martèle trois fois le mot « attention ! »