Lors des travaux de la 2e réunion ministérielle conjointe UA-UE qui eu lieu à Kigali dans le Rwanda, le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a plaidé pour une meilleure politique concernant les migrants.
En effet, Lamamra, dans son discours devant les représentants de plusieurs pays africains et européens, dont l’Angola, la Zambie, le Danemark, la Belgique, Luxembourg, la France et la Libye, a souligné l’importance de changer de politique envers les migrants.
La problématique de la migration, estime le chef de la diplomatie algérienne, « nécessite une approche globale et à long terme ». Il ajoute que la politique qui doit s’appliquer à cette question doit traiter « les causes profondes du phénomène dans le cadre du respect du droit international pour protéger les migrants et les membres de leurs familles ».
Solidarité, coopération et tolérance
Pour Lamamra, afin que l’on puisse régler la problématique de la migration « il est nécessaire de promouvoir une vision commune pragmatique ».
Le chef de la diplomatie algérienne a notamment souligné l’importance de se tourner vers « les principes de solidarité, de coopération et de tolérance, au lieu de l’approche des politiques de sécurité et de diabolisation de la migration, qui se propage souvent dans le contexte de calculs politiques et électoraux ».
Ramtane Lamamra a également, toujours lors de la tenue des travaux de la 2e réunion ministérielle conjointe UA-UE, indiqué que la sécurité, la paix et le développement, forment le trio sur lequel est bâtie la stratégie de l’Algérie.
Le diplomate algérien a notamment expliqué que les relations entre l’Union Africaine et l’Union Européenne doivent « émaner de la conviction de la sécurité commune ». Pour Lamamra l’Europe, au même titre que l’Afrique, doit assumer pleinement ses responsabilités.