Le drame des harraga ne cesse de prendre de l’ampleur et continue toujours à endeuiller de nombreuses familles algériennes. Partis dans la nuit du 17 à 18 septembre, un groupe de migrants de la wilaya de Bejaia ont chaviré en haute mer, après l’entame de la traversée en direction des côtes espagnoles.
Il s’agit en effet, de deux embarcations parties depuis l’ouest algérien, plus précisément de la wilaya d’Oran, à la date du 17 et 18 septembre de l’année en cours.
La mauvaise nouvelle est tombée hier tel un couperet sur la tête de leurs familles et proches. Les corps sans vie des harraga à l’immigration clandestine ont été retrouvés par les gardes-côtes au large des côtes d’Almeria.
Deux femmes et un enfant de quatre ans parmi les victimes
Dans ce contexte, un appel à témoin aux familles des harraga a été lancé par la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme, qui précise que l’appel concerne six corps sans vie de migrants repêchés à Almeria.
» Il s’agit de deux embarcations parties d’Oran les 17/18 septembre. L’appel d’identification concerne juste 6 personnes décédées qui se trouvent à Almeria », a écrit Said Salhi, le vice-président de la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme sur son compte Facebook.
Il a ajouté : » nous n’avons pas d’informations ou confirmations précises concernant d’autres personnes qui ont pris ces embarcations. Elles peuvent être en vie ou en détention par les autorités espagnoles « .
Selon nos sources, les migrants en question sont originaires de Seddouk, à l’ouest de Bejaia. Parmi ces derniers, figurent deux femmes et un enfant de quatre ans.
De son côté, l’activiste espagnol Francisco Jose Clemente Martin a fait savoir par le biais de sa page Facebook que près de 50personnes sont décédés et disparus le weekend dernier après l’arrivée de plus de 1000 immigrés algériens aux côtes espagnoles.