Mineurs, Adultes, femmes et parfois même des bébés, arrivent quotidiennement, par dizaines, sur les côtes espagnoles. Les Algériens traversent de plus en plus nombreux la méditerranée, illégalement, pour fuire la misère sociale et le chaos politique que le pays traverse actuellement. Plusieurs organisations internationales alertent cependant sur ce phénomène dangereux, comme c’est le cas de Frontex, qui a donné des chiffres effarants concernant les Harragas Algériens.
Il y a quelques jours, une femme blessée à la tête a été abandonnée seule, par les passeurs, dans une embarcation, au milieu de la méditerranée. La jeune fille est morte, et son corps a été retrouvée plusieurs jours après, sur les rives oranaises. On entend de plus en plus des histoires semblables, car le nombre d’Algériens qui risquent leurs vies afin d’arriver en Espagne augmente, comme en témoignent les derniers chiffres de Frontex.
Les Chiffres de Frontex
L’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, appelée communément Frontex, a indiqué que plus de 67 % des migrants illégaux qui ont foulé le sol espagnol pendant le mois de juillet dernier sont de nationalité Algérienne.
En effet, et dans un rapport publié par cette organisation le 12 aout dernier, il est fait mention que plus de 7 000 harragas sont arrivés en Espagne avant la fin de ce mois de juillet, et ce, via 1380 expéditions illégales recensées. Le rapport a souligné que les harraga algériens représentaient les deux tiers des arrivées sur les côtes espagnoles. Sur les 7 000 Harragas donc, prés de 5 000 seraient de nationalité Algérienne.
L’Italie aussi a dévoilé ses chiffres, indique Frontex. Le ministère italien de l’Intérieur a déclaré que plus de 500 harraga (migrants clandestins) ont débarqué en Italie en provenance de l’Algérie, via la route Annaba-Sardaigne. Ces chiffres concernent la première moitié de l’année 2020. Il est donc clair que la route vers l’Italie a été abandonnée comparé a celle vers l’Espagne.