Hassi Messaoud expo ouvre ses portes: L’investissement et l’emploi, les maîtres-mots

Hassi Messaoud expo ouvre ses portes: L’investissement et l’emploi, les maîtres-mots

Le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”.

Investir davantage et créer de l’emploi étaient les maîtres-mots qui revenaient, hier, comme une prière, à l’ouverture du Salon international Hassi Messaoud Expo qui réunit, chaque année, des centaines de fournisseurs de produits et de services pétroliers et gaziers. L’enjeu d’entreprendre et de création d’emploi est pour le moins capital pour la région de Ouargla dont le taux de chômage est devenu problématique, à tel point que les réponses apportées — jusqu’ici — se sont avérées insuffisantes.

Le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, qui a ouvert, hier, la 7e édition du Salon international Hassi Messaoud Expo, dédié aux professionnels des industries du pétrole et du gaz, n’a cessé d’appeler les entreprises à prendre en compte les enjeux sociaux dans la mission de l’entreprise. Les différents évènements qui ont secoué la région donnent en tout cas à réfléchir sur l’enjeu de l’investissement et de l’emploi dont les déficits se sont traduits ces dernières années par des manifestations de rue auxquelles ont participé des centaines de jeunes en quête d’opportunités sur le marché du travail. Le wali d’Ouargla a dit vouloir faire de sa présence au salon un gage “de soutien à l’investissement”, se déclarant “prêt à accompagner l’ensemble des investissements, de l’aménagement des terrains nécessaires à l’implantation des projets jusqu’à leur réalisation”. Le wali a déclaré veiller à ce que le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud puisse aboutir dans les meilleurs délais, pointant l’objectif d’accélérer davantage la dynamique de l’investissement et celui de créer des emplois sur l’ensemble des maillons de la chaîne ; des travaux de réalisation à l’implantation des investisseurs, des institutions et des filiales de Sonatrach. “Le projet enregistre un taux d’avancement de 50%. Nous sommes en train d’agréer les promoteurs.

Sonatrach est disposée à délocaliser certaines de ses activités”, a-t-il souligné. Outre son caractère éminemment professionnel et économique, le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi, selon ses organisateurs, “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”, voire à une “solution durable dans la résorption du chômage dans la région”. Pas moins de 200 entreprises algériennes et étrangères participent à cet évènement, dont l’organisateur, Petroleum Industry Communication en l’occurrence, s’attend à une affluence record cette année. L’on table sur plus de 8 000 visites professionnelles. Le salon vise à rapprocher les sous-traitants et les groupes pétroliers et gaziers, à leur permettre de nouer des contacts et à conclure des contrats.

On note que l’édition de cette année fait la part belle à la sous-traitance algérienne, à la production nationale et à l’intégration dans le domaine des hydrocarbures. La prise en charge de ces enjeux à la fois économiques et sociaux apporte une réelle valeur ajoutée à cet évènement qui oscillait jusqu’ici entre l’idée d’offrir une plateforme de communication idéale aux professionnels des hydrocarbures, et de servir d’une bourse dédiée aux échanges, aux partenariats et aux opportunités d’affaires.

 Ali Titouche