Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a réfuté l’existence de pourparlers sur la révision de l’accord conclu le 5 octobre entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires.
En effet, ce mardi 22 novembre dans une déclaration à l’agence de presse algérienne (APS), Arkab a expliqué qu' »il n’est pas question de revoir l’accord du 5 octobre dernier, et les décisions de l’OPEP+ ont été prises en toute transparence lors des réunions de l’organisation et avec le consentement unanime de tous » ses membres », ajoutant que « les spéculations sur une éventuelle révision des niveaux d’adoption de l’Opep+ affecteraient le cours normal du marché pétrolier ».
Il est à noter que les pays membres de l’organisation OPEP+ ont décidé, lors de sa 33e réunion ministérielle tenue dans la capitale autrichienne, Vienne, de réduire la production de 2 millions de barils par jour en novembre, et ont également décidé de prolonger la mise en œuvre de la déclaration de coopération jusqu’au fin 2023.
Arkab qualifie la décision de l’Opep+ de baisser la production de technique
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait confirmé que l’accord d’octobre passé de l’Opep+ visant à réduire la production est une réponse « purement technique » par rapport à la conjoncture économique internationale.
En effet, dans une déclaration à l’agence de presse (APS), Arkab a expliqué que « l’accord du 5 octobre 2022, adopté à l’unanimité par les pays de la déclaration de coopération à Vienne, est une réponse purement technique basée sur des considérations purement économiques ».
De plus, le ministre a souligné que l’OPEP+ est préoccupé comme partout dans le monde par l’incertitude que connaît l’économie mondiale et la baisse de la demande de pétrole, et c’est qui a conduit à la décision de revenir au même niveau d’approvisionnement qui avait été décidé en mai 2022.
Dans ce contexte, il a également souligné que l’OPEP+, de par sa décision de réduire notre production totale de 2 millions par jour, à compter du 1er novembre, ne déroge pas à l’effort qu’elle poursuit depuis 2016 pour soutenir la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international.