ALGER – L’activité consacrée à la lutte contre la contrebande a connu une hausse de 21,37 % durant le 2e trimestre 2016 par rapport à la même période de l’année précédente, indique mardi un bilan de la Gendarmerie nationale.
Ainsi, durant ce trimestre, il a été enregistré une baisse dans les affaires liées à la consommation et au trafic de drogue par rapport à la même période de l’année précédente.
Le trafic du carburant a également enregistré une baisse de 46,07% dans les quantités saisies, selon la même source.
Par ailleurs, et sur le front social, une analyse comparative par rapport à la même période de l’année précédente fait ressortir une hausse de 78% des conflits sociaux et une baisse de 14% des attroupements.
Sur ce chapitre, la situation s’est ainsi caractérisée par l’enregistrement de 429 cas de trouble à l’ordre public, représentant 5 cas par jour, ainsi que 691 cas de conflits sociaux, note la même source.
Les causes principales de ces mouvements de contestation sont dues essentiellement au « manque d’alimentation en eau potable, au revêtement de routes, au raccordement aux réseaux d’assainissement, et à l’électricité et gaz naturel ».
« Ces préoccupations devraient être considérées comme étant une priorité des pouvoirs publics, qui n’ont ménagé aucun effort pour atténuer l’intensité des foyers de tension », relève-t-on.
En outre et en matière de police judiciaire, le 2e trimestre de l’année 2016 enregistre l’établissement de « 25.017 procédures et l’arrestation de 22.969 personnes », observe la même source, qui note une baisse de 6,09% par rapport à la même période de l’année 2015.
« Cela reflète l’efficacité des dispositifs sécuritaires mis en place pour la sécurisation de l’environnement du citoyen », estime-t-on.
Il en est de même pour le droit commun dont la lutte contre ce type de criminalité a connu une « amélioration significative », représentée par une baisse de 4,25 % par rapport à la même période de l’année 2015, notamment en ce qui concerne les atteintes contre les personnes et les biens.
La criminalité organisée, d’une manière générale, a ainsi enregistré une baisse de 4,36% durant cette période, grâce aux « efforts consentis par les éléments des différents dispositifs mis en place, notamment aux frontières », souligne la même source.
Pour faire face à la criminalité sous toutes ses formes, la Gendarmerie nationale assure « ne ménager aucun effort » pour la protection des personnes et des biens, la sécurisation des voies de communication et la lutte contre le crime organisé et la délinquance.