La situation financière était déjà assez compliquée à cause de la crise sanitaire, le consommateur algérien trouve de plus en plus de difficultés. Un problème qui ne fait que s’aggraver avec une flambée des prix effrayante.
Ces produits alimentaires indispensables dans le quotidien de chacun ont connu une augmentation exagérée. Le salarié algérien, ayant déjà fait moult concessions pour arrondir ses fins de mois, devra revoir ses calculs avec la hausse de prix des œufs.
Désormais, le plateau de 30 œufs est à 460, voire 480 DA. Les avicultures restent bouche bée devant cette hausse inédite, d’autant que leur secteur est déjà en crise. Cette augmentation se fera ressentir bientôt de la part des consommateurs, pas loin de la fin de la semaine en cours, la raison ? L’explosion des coûts de production.
Entre hausses des prix des aliments, des médicaments, du transport et des équipements, en plus du déséquilibre entre l’offre et la demande, les aviculteurs ne sont pas sortis de l’auberge, avec plus de charges que de bénéfice.
La volaille également concernée par la hausse exagérée
Cette crise n’a pas exclu la volaille, dans les poulaillers, le kg est à 350 et 370 DA. Les professionnels du secteur mettent en garde les consommateurs, car visiblement, on devra encore attendre longtemps pour voir un changement positif. L’offre qui devient de plus en plus rare fait peur aux aviculteurs. Certains, endettés jusqu’au cou, auraient même fait faillite, le coût de la production est toujours à l’origine de cette hausse.
Pour rappel, lors du lancement des travaux de la rencontre du Gouvernement avec les Walis, le Président Tebboune avait abordé le sujet de cette flambée des prix, il a ordonné au ministère du Commerce d’y remédier.
Les simples salariés algériens se retrouvent donc impuissants, rentrée scolaire, flambée des prix et les aliments de tous les jours qui deviennent un lux, comment vont-ils s’en sortir ?