Les prix des produits à larges consommations, depuis quelques semaines, connaissent une nouvelle hausse importante. Une situation qui intervient avec la rentrée sociale et scolaire, une forme de barrière pour un simple salarié Algérien.
Depuis cette hausse, plusieurs spécialistes et protecteurs de consommateur se sont exprimés sur le sujet. Mais aujourd’hui, c’est autour du premier ministre Aïmene Benabderrahmane de livrer son analyse sur cette flambée de prix inattendue.
Répondant hier jeudi aux questions des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat du Plan d’action du Gouvernement, Benabderrahmane a apporté des explications sur ce sujet qui fait les unes des journaux ces dernières semaines.
Une hausse « conjoncturelle »
En effet, le premier ministre a estimé que cette hausse de prix de produits alimentaires était conjoncturelle et induite par les retombées de la pandémie du coronavirus.
« La hausse de certains produits alimentaires comme les légumineuses est essentiellement due à la hausse importante enregistrée sur les marchés mondiaux, induite par les retombées de la covid-19. Cette dernière a engendré une hausse des coûts de la production et du fret international ; ce qui a provoqué une hausse des prix sur le marché national », a-t-il expliqué.
Selon lui, cette hausse est conjoncturelle. « Elle a été encouragée par la cupidité et les pratiques immorales, voire illégales de certains vendeurs sans scrupules » ; a ajouté le premier ministre. Enfin, il a tenu à rappeler que le gouvernement avait pris des « mesures urgentes », et ce, pour préserver le pouvoir d’achat de l’Algérie.