Le Directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce, Sami Kolli, s’est exprimé ce mardi 15 juin sur la hausse des prix des produits alimentaires expliquant les raisons derrière cette situation.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le responsable a d’emblée nié toute hausse des prix à part ce qui a été constaté durant le mois de carême. Selon lui, « ce qui se passe actuellement dans le marché national ne sont que des déséquilibres dans les prix, mais pas du tout une flambée comme celle connue durant le Ramadhan ».
Reconnaissant ainsi que les prix ont bel et bien connu une flambée durant le mois de Ramadhan, le responsable au département de Rezig a expliqué ces déséquilibres des prix » avec certains facteurs qui ne sont pas du ressort de la tutelle.
Ainsi, Sami Kolli avance comme raison « la crise sanitaire et la hausse des prix de certains produits dans les marchés internationaux tel que l’huile, le sucre, le blé … ». Il s’agirait également, selon le même intervenant, de la hausse des frais de transport (qui ont passé de 3000 dollars à 17000 dollars pour le transport en conteneur), mais aussi à la baisse de la valeur du dinar.
Hausse des prix pendant le Ramadan : Enfin, une reconnaissance
Il faut noter que les déclarations du Directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du Commerce, qui a reconnu que les prix étaient effectivement en hausse durant le mois de Ramadan 2021, viennent contredire le premier responsable du secteur.
À rappeler ici que le ministre du Commerce Kamel Rezig avait indiqué, le 17 mai dernier, en marge d’une rencontre nationale consacrée à l’évaluation du mois de Ramadan, que les prix de certains produits qui connaissent des hausses durant les années précédentes, ont été très raisonnables cette année, et ce, grâce, aux mesures que nous avons prises ».
Dans un autre volet, l’invité de la Radio nationale a annoncé le lancement des travaux de mise en œuvre des recommandations de la commission nationale de la moralisation des activités commerciales. Selon lui, le principal objectif est de créer une réconciliation entre le consommateur algérien et le produit national.