Hausse des prix : Rezig évoque des raisons à l’échelle « mondiale »

Hausse des prix : Rezig évoque des raisons à l’échelle « mondiale »

La hausse généralisée des prix des produits alimentaires, notamment de première nécessité, continue de susciter les réactions des responsables. Ce jeudi, le ministre du Commerce Kamel Rezig a fait le point sur la situation tout en évoquant la question des marges bénéficiaires.

Intervenant lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’APN, le ministre a d’emblée indiqué que la hausse des prix se situe à l’échelle « mondiale », et ce, à cause de l’inflation qui touche tous les pays comme conséquence de la crise sanitaire.

Dans ce sens, il a affirmé que « l’Algérie n’est pas une exception, d’autant plus que notre économie est basée sur l’importation des produits et des matières premières qui entrent dans le processus de production ».

À titre d’exemple, le premier responsable du secteur commercial en Algérie cite les coûts du transport qui ont connu de fortes hausses. En effet, il a expliqué que le coût de transport des conteneurs dépassant les 40 pieds en provenance de Chine vers l’Algérie est passé de 3000-4000 dollars à 25 000 dollars, ce qui signifie que « nous importons de l’inflation ».

Des mesures contre la spéculation et le monopole

En outre, Rezig a ajouté que ses services ont entamé une série de mesures et de mécanismes visant à lutter contre la spéculation et le monopole, tout en livrant un bilan d’un million d’interventions et 145 000 poursuites en justice en 2021.

Les mêmes services ont également enregistré des propositions de fermeture de 12 000 commerces et la saisie de marchandises dont la valeur est estimée à plus de 2 milliards de dinars.

Par ailleurs, le ministre du Commerce a salué le projet de loi, qui se trouve actuellement, sur la table du gouvernement, qui concerne le plafonnement des marges bénéficiaires pour les produits de première nécessité.

À ce propos, il précise que ses services seront intransigeants envers « tous ceux qui tenteront d’augmenter ces marges », une fois le projet de loi adopté.