Hausse des températures en Algérie : que dit le bulletin météo de ce mardi 18 mars ?

Hausse des températures en Algérie : que dit le bulletin météo de ce mardi 18 mars ?

Un temps contrasté s’impose ce mardi 18 mars, mêlant précipitations et hausse des températures selon les régions. Tandis que certaines zones restent sous l’effet des pluies, une vague de chaleur commence à se faire sentir, annonçant une montée progressive du mercure.

L’Office National de la Météorologie (ONM) a émis une alerte de vigilance jaune de niveau 1 pour pluie et orage dans les wilayas de Tamanrasset et Djanet, où des précipitations et des orages locaux pourraient se manifester au cours de la journée.

Cette situation météorologique met en évidence un contraste saisissant entre le nord et le sud du pays. D’un côté, des averses persistent dans certaines régions, tandis que d’un autre, la chaleur commence à s’intensifier, marquant ainsi une transition vers des températures plus douces.

Météo Algérie : quel temps fera-t-il ce mardi ?

Les régions nord du pays font face à une vague de chaleur avec des températures nettement supérieures aux normales saisonnières. Ce temps chaud persistera jusqu’à jeudi avant un bouleversement météorologique prévu dès vendredi. Une perturbation active apportera alors des pluies abondantes et une nette baisse des températures.

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D’après les prévisions de Météo Algérie, la journée du mardi s’annonce globalement clémente avec un ciel dégagé à partiellement nuageux. Quelques précipitations sont toutefois attendues sur plusieurs wilayas du nord.

Les températures minimales resteront fraîches durant la nuit et en début de matinée, avec des valeurs oscillant entre 4 et 10 °C au nord et 10 à 20 °C au sud. À l’inverse, les températures maximales poursuivront leur hausse sous l’effet des vents chauds en provenance du sud. Elles atteindront jusqu’à 29 °C dans le nord et 41 °C dans les régions sahariennes.

Mercredi et jeudi, les matinées commenceront sous un ciel couvert avant de s’éclaircir progressivement. Cependant, en fin de journée jeudi, le ciel se chargera à nouveau en nuages, annonçant l’arrivée d’un changement météorologique.

El Niño et La Niña : quel impact sur le climat en 2025 ?

Alors que le phénomène El Niño a contribué à une hausse record des températures en 2024, La Niña pourrait faire son retour en 2025. Selon les scientifiques, ce phénomène pourrait légèrement refroidir le climat, mais sans inverser la tendance alarmante du réchauffement global.

L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne mondiale dépassant pour la première fois l’objectif de l’Accord de Paris de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Si La Niña se développe d’ici février 2025, son impact restera limité et temporaire, préviennent les experts de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

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El Niño et La Niña sont deux phénomènes climatiques opposés dans l’océan Pacifique, influençant le climat mondial. El Niño se caractérise par un réchauffement anormal des eaux du Pacifique oriental, tandis que La Niña provoque un refroidissement en raison du renforcement des vents poussant les eaux chaudes vers l’ouest. Ces cycles, qui surviennent tous les deux à sept ans, modifient les régimes climatiques, augmentant le risque d’inondations, de sécheresses et d’ouragans.

Hausse des températures : 2025 atteindra-t-elle le record de l’année la plus chaude ?

Malgré une possible influence de La Niña, les météorologues s’attendent à ce que 2025 figure parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées. « Même si un épisode de La Niña survient, il ne changera pas la trajectoire de réchauffement due aux gaz à effet de serre », souligne Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM.

Le Met Office britannique confirme cette tendance : bien que 2025 ne bénéficie pas du réchauffement supplémentaire d’El Niño, elle pourrait tout de même afficher des températures proches de celles de 2024, voire supérieures à celles de 2016, pourtant marquée par un fort El Niño. Si le seuil des 1,5 °C a été dépassé en 2024, cela ne signifie pas encore une rupture définitive de l’Accord de Paris. Toutefois, la récurrence de telles anomalies climatiques met en évidence l’urgence d’agir face au réchauffement climatique.