Le 117e vendredi du mouvement de protestation Hirak a été marqué par des dizaines d’arrestations dans plusieurs villes du pays, mais à Alger, c’était une véritable vague d’interpellations.
Les manifestants ont répondu présent dans plusieurs wilayas du pays. Certaines manifestations se déroulent sans encombres comme sur Bejaia. À Tizi Ouzou également s’est déroulée dans le calme. Les manifestants étaient motivés et déterminés à ne pas arrêter cette révolution pacifique.
Néanmoins, les manifestants à Alger se sont retrouvés face aux forces de l’ordre qui ont dispersé et empéché violemment la manifestation. Plusieurs manifestants et journalistes ont d’ailleurs été interpellés et arrêtés.
À Sétif, la marche a été empêchée, selon le CNLD, par la police qui a procédé à l’arrestation de plus de 30 personnes, civils et journalistes confondus.
Ces nombreuses interpellations n’ont fait que renforcer l’esprit des manifestants, les convaincants de continuer à se battre pacifiquement contre ce système de répression.
Vague d’interpellations
De nombreuses personnes ont été arrêtées, pour certaines d’entre elles avec violence. Les policiers se mettent à quatre voire plus sur chaque manifestant, pour les retirer de la marche et les conduire à différents postes de police.
Les journalistes ont été les cibles répétées de ces interpellations. Parmi eux nos confrères Kenza Khatto, Lynda Abbou, Djafar Khelloufi, et Mustapha Bestami qui ont été interpellés et retenus un moment avant d’être relâchés. Ceci a été le cas de nombreux journalistes, qui ont rejoint les manifestants après avoir été libérés.
Plusieurs autres manifestants ont egalement été arrêtés comme ce fut le cas pour les étudiants Abderahmane Djaber Righi et Imili Imane Abdelli et l’avocate du collectif de la défense des détenues, Imane Chebboubi à Alger. Mais aussi les deux jeunes Toufik Abbou et son cousin mineur Amine Berkatie à Tizi Ouzou.