Le système l’Éducation ainsi que le contenu des programmes scolaires ont longtemps été contesté et remis en cause par une certaine élite algérienne. En effet, la matière de l’Histoire est considéré dans beaucoup de société comme étant une base permettant de former une génération intellectuellement épanouie.
En Algérie, on néglige malheureusement la méthodologie de l’enseignement de l’Histoire. Certains considèrent même que l’Histoire enseignée est falsifié. Dans ce contexte, le conseiller du président de la République chargé des Archives nationales et de la Mémoire, Abdelmadjid Chikhi, s’est exprimé le mercredi 27 octobre.
Lors de la conférence organisée par le Sénat a l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, Abdelmadjid Chikhi a appelé à revoir la méthodologie de l’écriture de l’Histoire dans l’objectif de faciliter la transmission de l’information a l’enfant.
Écrivains, Historien, mais aussi Ministère des Moudjahidines
Outre la collaboration du ministère de l’Éducation, le conseiller du président de la République chargé des Archives nationales et de la Mémoire, souhaite également que des historiens et écrivains interviennent dans la concrétisation de ce projet.
Ainsi, le rôle du ministère des Moudjahidines en matière d’archive et de témoignage est indéniable. Dans ce sens, Abdelmadjid Chikhi indique que ce ministère a apporté une aide considérable, bien qu’elle demeure insuffisante face à la disparition de bon nombre de témoignages.
“La détérioration ou la disparition de ces témoignages enregistrés favoriserait la réécriture de l’Histoire d’une autre manière”, conclut le conseiller au sein de la présidence. Ministères, Écrivains et Historiens, pourront-ils collaborer pour l’amélioration du contenu des manuels scolaire notamment les livres d’Histoire ?