Ahmed Zahana, est né en 1926 dans le quartier d’El-Hamri, à Oran. Après sa scolarité il obtient son certificat d’études et s’inscrit dans un centre de formation professionnelle, où il apprend le métier de soudeur.
En 1949, Ahmed Zahana adhérait au Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.) Son dynamisme causera son arrestation le 2 mars 1950 par l’armée française.
Il fut condamné par la justice coloniale à trois ans de prison et trois ans d’interdiction de séjour. Dès sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d’ardeur que par le passé et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale.
Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organise avec un groupe de patriotes l’attaque contre le poste des gardes forestiers d’Oran. Le 11 novembre, à l’issue d’un accrochage meurtrier au cours duquel il fut blessé, à Gharboudjlid, il fut prisonnier et conduit d’abord à l’hôpital, ensuite à la prison d’Oran.
Jugé sommairement et condamné à mort, il fut le premier martyr depuis le déclenchement de la guerre de libération nationale à monter sur l’échafaud, le 19 juin 1956, dans l’enceinte de la prison de Barbarousse, sur les hauteurs d’Alger. Son exécution engendrera par la suite une série d’actions anticolonialistes.
La sinistre guillotine avec laquelle fut exécuté Ahmed Zabana ainsi que tant d’autres martyrs est exposée au musée central de l’armée à Alger.
LDJ. Sarah.