Hommage à fairouz au théâtre national algérien(TNA), La chanteuse syrienne Mais Harb sublime le public algérois

Hommage à fairouz au théâtre national algérien(TNA),  La chanteuse syrienne Mais Harb sublime le public algérois

 

L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) a organisé un concert en l’honneur de la diva de la musique arabe Faïrouz, lundi à 19h, au TNA. La Syrienne Mais Harb a repris avec élégance et beaucoup d’émotion les plus grands titres de la chanteuse libanaise.

Le Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi d’Alger a vibré d’émotions en cette soirée mémorable du lundi 23 novembre. Une foule nombreuse composée de mélomanes des deux sexes et de tous âges, mais en majorité d’âge mûr, est venue assister à un concert organisé par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), sous l’égide du ministère de la Culture, et en hommage à la diva libanaise Faïrouz, qui fête cette année son 81e anniversaire. Ainsi, l’Algérie a voulu rendre hommage à cette grande dame de la chanson arabe, et à travers elle au Liban, par la voix sublime de Mais Harb, une talentueuse artiste à l’avenir prometteur qui nous vient de Syrie.

Toute de blanc vêtue, la “colombe de la paix” s’est adressée toute émue au public algérois venu l’écouter et l’applaudir, en remerciant les organisateurs pour ce bel évènement et surtout en tenant à remercier l’Algérie pour son soutien permanent et indéfectible à son pays frère la Syrie. Et quoi de plus beau comme message de paix, d’amour et de fraternité que de chanter Faïrouz, cette icône que Mais Harb idolâtre tout particulièrement et qu’elle espère représenter dignement en étant à la hauteur de son talent. Et l’artiste n’a pas failli à son engagement, car le public était tout le temps sous le charme de cette voix mélodieuse, vibrante, tantôt sensuelle, tantôt nostalgique, toujours entraînante, jamais défaillante, qui a visité, au grand bonheur des présents, quelques-uns des nombreux titres d’un répertoire cher à tous les cœurs des nostalgiques de la belle époque du “tarab el aârabi el assil”. Accompagnée par quelques membres de sa formation musicale Sid Derviche créée en 2008, composée en réalité de 25 musiciens académiques, et dirigée par l’artiste Rachid Hellal, présent ce soir, l’artiste syrienne a comblé l’assistance de joie, mêlée à de la nostalgie, avec un soupçon de tristesse. Mais accompagnée toujours de beaucoup d’amour envers la terre natale, la mère patrie. Tout le monde a chantonné, pianoté, vibré. Un pur moment de bonheur grâce à une musique qui adoucit les mœurs et un chant qui réconcilie avec les sorties et les soirées d’antan. À travers Salimli alih, Bitfakir bimin, Dak khalki, Ana aândi hanine, Khaif akoul, Ya chajar el ayam, Bitdhakarak, Trab el-janoub et d’autres titres aussi beaux et symboliques les uns que les autres, c’est un cri d’amour qui est lancé vers ce compagnon de route parti sans retour, un appel de cœur envoyé à ce monde cruel fait de violence et de mort, un hymne à la mère patrie, un rameau d’olivier lancé pour espérer une paix dans nos pays et nos cœurs meurtris…

S. B