“Notre Histoire se tisse à travers la mémoire de nos victimes »
En ce mois de mars que nous pouvons baptiser le « mois contre l’oubli », nous remettons les pendules à l’heure, à un moment charnière de l’Histoire, de l’Histoire Algérienne, une période de sang et de deuil qui a laissé ses douleurs et ses effets sur le temps, afin de rendre un vibrant hommage à nos frères assassinés, aux héros de la patrie qui n’avaient failli ni devant l’adversité, ni devant les coups bas, encore moins devant la peur, ils ont continué a se battre pour une Algérie démocrate, républicaine, noble et digne.
Faisons ressortir les dossiers classés, les vérités enterrées, modifions les versions imposées.
Le 02 octobre 1994 : Le colonel Hadj Cherif Djelloul, commandant militaire du secteur d’Alger, est lâchement assassiné alors qu’il négociait sans arme, la reddition d’un groupe terroriste qui menaçait de faire sauter l’immeuble « Lafayette » dans le centre d’Alger
Le 02 Septembre 1992 : le lieutenant MENADI Moncef, issu de l’école des cadets et chef de détachement spécial d’intervention (DSI) est tué alors qu’il montait les escaliers pour négocier avec les terroristes, la libération d’otage retenus dans un appartement d’une cité de Khazrouna ( W Blida ) ( Photo Portrait )
En septembre 1981, soit un an avant l’assassinat du jeune étudiant Kamel AMZEL, l’arrestation du professeur Sayeh à Laghouat, provoque l’occupation d’une mosquée, le policier CHENINE Abdelkader, sera tué à l’arme blanche lors de l’intervention des forces de l’ordre. Il est la première victime de ce qui sera le terrorisme islamiste.
Un rappel présenté par Nazim MEKBEL.
Source : Ajouad Algérie Mémoires