L’Algérie poursuit son ambition de transformation du secteur de la santé à travers une série de projets hospitaliers destinés à améliorer l’accès aux soins et à renforcer les infrastructures médicales à l’échelle nationale. Lors de sa réunion hebdomadaire, le gouvernement a mis en avant la nécessité d’accélérer la mise en place d’hôpitaux d’urgence et d’améliorer les structures d’accueil des cas critiques, dans le cadre des priorités présidentielles.
Le gouvernement a examiné les progrès réalisés dans la construction et l’équipement des établissements de santé. Parmi les projets en cours, la mise en place d’hôpitaux d’urgence revêt une importance capitale pour assurer une prise en charge rapide et efficace des patients.
À Oued Tlélat (Oran), un pôle d’urgences médico-chirurgicales de 120 lits a été récemment réceptionné, spécialisé notamment en chirurgie thoracique et traumatologique. À Aïn Türck, l’hôpital Medjebeur Tami est en train d’accueillir un nouveau service d’urgences médico-chirurgicales de 40 lits et cinq salles d’opérations.
D’autres projets similaires voient le jour, notamment à Ali Mendjeli (Constantine), où un hôpital d’urgence de 120 lits est en construction pour renforcer l’offre de soins d’urgence dans l’Est du pays.
Des infrastructures hospitalières en expansion
Le ministère de la Santé annonce une dynamique sans précédent avec 134 nouveaux hôpitaux publics inscrits pour 2024. Ces établissements, d’une capacité de 60 lits chacun, incluront des Centres anti-cancer (CAC), des hôpitaux spécialisés en cardiologie, psychiatrie, rééducation, ainsi que des centres mère-enfant et des hôpitaux universitaires.
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Parallèlement, 342 hôpitaux privés et 359 cliniques d’hospitalisation de jour sont également en projet, offrant ainsi une diversité de structures pour répondre aux besoins des citoyens.
L’hôpital algéro-qatari-allemand : un modèle de modernité
Parmi les infrastructures les plus ambitieuses, l’hôpital algéro-qatari-allemand, en construction à Sidi Abdellah, représente une avancée majeure pour la médecine spécialisée en Algérie. Doté de 300 lits, cet établissement, financé à hauteur de 290 millions de dollars, intégrera 30 unités de soins intensifs, 15 salles d’opérations et 40 cliniques externes.
Il se concentrera sur des spécialités complexes telles que la chirurgie cardiaque, la neurochirurgie et la chimiothérapie et disposera d’un institut de formation médicale intégré. Son ouverture est prévue pour 2026.
Des hôpitaux modernes à travers tout le pays
Outre les hôpitaux d’urgence et spécialisés, d’autres projets structurants voient le jour :
- Trois nouveaux hôpitaux publics à Réghaïa, Baraki et Aïn Benian, avec une capacité de 120 lits chacun.
- Un CHU de 500 lits à Tizi Ouzou, comprenant un hôpital du rein, un centre mère-enfant et une faculté de médecine.
- Des hôpitaux à Skikda (Collo, Aïn Khechra, Oum Toub) et Saïda, dont un EHS de 400 lits et un hôpital mère-enfant de 240 lits.
- Des centres de radiothérapie en construction dans plusieurs wilayas (Djelfa, Chlef, Laghouat, Tiaret, Médéa, Béjaïa, Mostaganem).
- Quatre hôpitaux spécialisés pour les brûlés et les maladies mentales à Oran, Tamanrasset, Laghouat et Batna.
Un engagement fort pour une santé accessible et moderne
À travers ces investissements massifs, l’Algérie s’engage dans une modernisation sans précédent de son système de santé. Ces nouveaux établissements visent à réduire les inégalités régionales, améliorer la qualité des soins et désengorger les grands centres hospitaliers.
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L’ambition est claire : garantir une couverture sanitaire équitable et conforme aux standards internationaux, tout en développant des pôles d’excellence médicale à travers le pays.
