Les soins palliatifs sont constitués par des services de finale santé qui visent le confort du malade se trouvant, très souvent, en phase (de fin de vie). L’objectif des soins palliatifs est de prévenir et de soulager les douleurs physiques, les symptômes inconfortables (nausées, constipation, anxiété et autres) ou encore la souffrance psychologique.
Ouvert récemment, le service spécialisé dans ces soins près l’Etablissement hospitalier du 1er Novembre 1954 a, malgré ses débuts, durant l’exercice de l’année en cours, réussi à apporter le confort nécessaire à près de 250 malades se trouvant en phase terminale de leur vie, en leur assurant tous les soins nécessaires. Ces traitements rentrent dans le cadre des hospitalisations du jour, soins lancés depuis le mois de février de l’année en cours.
Les soins palliatifs ont concerné les pathologies liées au cancer et incluent également les maladies neurologiques, en l’occurrence les accidents cardio-vasculaires, les AVC. Ils permettent d’accompagner des malades atteints du cancer en phase finale, mais aussi des malades chroniques en état très avancé. Les praticiens fournissent à ces malades des traitements contre la douleur et un accompagnement psychologique adéquat en les soulageant des anxiétés et autres complications causées par les pathologies les terrassant.
Le service de soins palliatifs de l’EHU d’Oran, mis en service vers la fin de l’année dernière, est doté de sept lits. Il dispose de spécialistes en oncologie, médecine interne, réanimation et psychologie et de cadres paramédicaux hautement expérimentés. L’accompagnement pourra se faire au sein du service comme au domicile du patient.
À ce titre, une équipe se déplace chez les malades. Ainsi, près de 900 actes de soins à domicile ont été effectués au profit de 457 malades ayant des pathologies lourdes ne pouvant pas se déplacer aux établissements de santé. Et ce n’est pas tout.
Le bilan de cette structure hospitalière de l’Ehu d’Oran, mise en service dans le cadre de la révision de la carte sanitaire de la wilaya d’Oran décidée en 2003, fait état de près de 600 actes de soins (injections, pansements) prodigués au profit des malades venant de toutes parts. Aussi, plus de 30 électrocardiogrammes appelés sous l’abréviation simple connue de tout le monde, l’ECG ont été établis. Tout comme l’on a effectué près de 200 examens biologiques.
Wahib Aït Ouakli