Houda Feraoun de nouveau devant la justice

Houda Feraoun de nouveau devant la justice

L’ancienne ministre de la Poste, des Télécommunications Imane-Houda Feraoun fera à nouveau face à la cour pénale spécialisée dans la lutte contre le crime financier et économique du Tribunal Sidi M’hamed d’Alger le lundi prochain.

Mais elle n’y sera pas seule, six autres cadres et deux sociétés chinoises comparaîtront également devant le tribunal pour le même motif, corruption pour certaines affaires et abus de fonction pour d’autres.

Dans cette affaire, l’ancienne ministre est accusé de corruption dans le dossier lié à des opérations de raccordement et d’installation de réseau fibre optique et de débit internet à très haut débit dans plusieurs wilayas.

Houda Feraoun est également poursuivie dans d’autres affaires, dont les chefs d’accusation concernent des affaires qui ont coûté à l’état plusieurs millions de dollars, comme l’affaire du projet « Mobilink » appartenant aux frères Kouninef, qui sont également poursuivis en justice pour les mêmes motifs que Feraoun.

Ayant tenu des propos accusateurs lors de son dernier procès pour plaider son innocence contre les deux anciens premiers ministres Ouyahia et Sellal, Imane-Houda Feraoun est placée actuellement en détention provisoire à l’établissement pénitentiaire de Koléa, en attendant son prochain procès qui aura lieu d’ici à quelques jours à Sidi M’Hamed à Alger.

Une liaison chinoise pas très concluante

Dans le cadre de la stratégie nationale du développement des performances d’internet et de fibre optique, un partenariat algéro-chinois a été conclu avec deux entreprises sous Houda Feraoun.

L’aboutissement de cette alliance chinoise n’a pas eu de suites concluantes, une affaire éclaboussée par la corruption et le détournement des fonds publics, où le nom de l’ex-ministre de la poste et quelques cadres d’Algérie-Télécom se retrouvent mouillés jusqu’au cou.

De graves accusations, que Houda Feraoun conteste fortement, niant sa participation dans la négociation des accords établis par rapport à cette affaire, en mentionnant la participation du comité et du directeur général de la société à l’époque.