Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a confirmé aujourd’hui, jeudi, depuis la wilaya de Jijel, que l’entrée de l’usine « Kotama AgriFood » de production d’huiles alimentaires se fera « fin 2023, pour faire de l’Algérie un pays exportateur d’huile de table. »
Le ministre a expliqué, lors de son inspection de ce projet situé dans la région de Bazoul au sein du port de Djendjen à Jijel, dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection, que ce projet « prometteur » permettra à l’Algérie d’être « un pays exportateur d’huile de table ».
Et le ministre de l’Industrie a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, lors de sa présidence avant-hier, mardi, l’ouverture de la 30e édition du Salon de la production algérienne au Palais des expositions d’Alger, « la nécessité pour réduire la dépendance dans le domaine de l’huile de table et aller à l’exportation. » En soulignant qu’avec cette usine entrant en phase de production, « l’Algérie pourra réaliser l’auto- suffisance en huile de table, et donc exporter aussi bien vers les pays voisins que vers les pays africains. »
En outre, la livraison de cette usine prévue fin de l’année en cours a été retardée jusqu’à fin 2023, et cela est due selon Zeghdar à l’ouverture du dossier de l’usine qui a été récupérée en faveur de l’État après qu’une décision de justice a révélé la présence d’accumulations et de gaspillages avec un certain nombre d’intervenants de nationalités différentes, et de longues négociations ont eu lieu afin de préserver les droits de l’Etat et de protéger l’économie nationale ainsi que la saisie d’équipements dans les ports et d’autres affaires qui ont entraîné des retards dans les délais précédemment annoncés.
Quelle sera la capacité de production de cette usine ?
D’autre part, Zeghdar a insisté sur « l’importance de l’implication du secteur agricole dans l’accompagnement de ce projet en sensibilisant les agriculteurs à l’importance de se lancer dans la culture du soja, la matière première qui entre dans la production d’huile.
Le ministre de l’Industrie a précisé que la capacité de production de cette usine est estimée à 2.160.000 tonnes annuelles, dont 20% d’huiles végétales et 80% d’aliments de bétails, selon les explications qui ont été présentées sur place.
Pour conclure, les quantités qui seront produites après l’entrée en production de l’usine lui permettront de satisfaire 40% des besoins nationaux en huiles végétales et 60% des besoins en alimentation animale, en plus de créer 350 emplois directs et 2 500 autres emplois indirects, selon les explications qui ont été présentées sur l’usine.