Dans un communiqué rendu public mardi, l’ONG internationale, « Human Rights Watch » (HRW), dénonce , la répression contre les manifestants du mouvement pacifique et populaire, depuis l’élection du 12 décembre 2019 qui ont conduit Abdelmadjid Tebboune, à la tête du pays. Affirmant, que la poursuite des arrestations arbitraires des manifestants font perdre la crédibilité aux offres de dialogue lancées par le nouveau président de la République.
« depuis l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, les autorités algériennes ont arrêté des dizaines de militants qui ont participé à des manifestations pacifiques, y compris le 17 janvier 2020. Beaucoup d’entre eux sont toujours en détention, faisant face à des accusations sur la base de leur participation à des manifestations pacifiques ou des critiques des autorités après la libération provisoire de plus de 70 militants en janvier ». peut-on lire sur le communiqué.
« Au lieu de libérer tous les détenus ayant participé aux manifestations pacifiques, les autorités ont continué d’arrêter et d’emprisonner les gens pour leur activisme pacifique”, poursuit le dit communiqué. S’adressant à Tebboune, ONG dira « Les offres de dialogue perdent leur crédibilité lorsque vous emprisonnez des gens simplement pour être sortis dans les rues pour afficher leur désaccord avec vous ». Au moins un journaliste éminent a été arrêté et menacé de poursuites, note l’ONG qui ajoute que les autorités ont poursuivi un romancier pour avoir « insulté le président de la République » et « porté atteinte à la sécurité de l’État » pour ses messages sur Facebook moquant le président Abdelmadjid Tebboune. « Plusieurs figures emblématiques du Hirak sont toujours en détention », relève encore HRW