Le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelouahab Nouri, a affirmé vendredi que les investissements dans le secteur de l’hydraulique avaient atteint 47 milliards DA ces dernières années, soit un bond « qualitatif » qui permettra à l’Algérie de rompre avec les années de pénurie et de perturbations dans l’approvisionnement en eau.
« Le volume des investissements dans le secteur de l’hydraulique et la disponibilité de la ressource hydrique dénote la place « pionnière » qu’occupe l’Algérie dans la région et en Afrique », a souligné le ministre dans son allocution, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’environnement, à la maison de l’environnement de Tipasa, citant « un taux d’approvisionnement en eau potable de 98% dans cette wilaya ».
M. Nouri a mis l’accent sur les décisions « stratégiques » du président de la République, notamment celle relative à la création de 12 stations de dessalement de l’eau de mer, à travers le pays, avec une capacité de production de 2.3 millions m3/jour.
« Nous avons réussi, grâce aux efforts fournis par l’Etat dans ce domaine, à venir à bout du problème de pénurie et de perturbations dans l’approvisionnement en eau potable, dont souffraient auparavant plusieurs régions du pays », a-t-il ajouté.
« Le programme du président de la République accorde un intérêt particulier au secteur pour assurer l’approvisionnement du citoyen en eau potable et la création de stations d’épuration, outre l’exploitation de ces eaux dans l’irrigation des terres agricoles », a-t-il fait savoir.
Le ministre a cité le parachèvement des travaux du projet de Kaf Eddir à Damous à l’extrême ouest de la wilaya, à la frontière des wilayas de Chlef et d’Ain Defla d’une capacité de 125 millions de m3 et qui permettra l’approvisionnement de trois wilayas (10 communes à l’ouest de Tipasa, 3 communes à Chlef et 3 communes à Ain Defla).
Le directeur général de la SEAAL a souligné que le taux d’approvisionnement de la population en eau potable dans la wilaya de Tipasa est passé de 9% en 1999 à 63 % en 2015.