L’Algérie est un pôle d’attraction majeur pour les investisseurs internationaux, en raison de son engagement continu dans le développement des secteurs de l’énergie et des mines. Cette dynamique ouvre de vastes perspectives d’opportunités économiques pour les acteurs du monde entier.
Au-delà de l’exploitation traditionnelle des ressources, l’Algérie s’attache désormais à explorer de nouvelles voies pour renouveler son potentiel énergétique. Le groupe français CGG, spécialisé dans les études sismiques et l’exploration souterraine, manifeste un vif intérêt pour consolider sa présence sur le marché algérien.
Sophie Zurquiyah, directrice générale de CGG, a récemment rencontré le ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, pour discuter des opportunités de collaboration. Cette rencontre a été l’occasion de convenir d’une série de rencontres visant à approfondir les échanges entre CGG, Sonatrach et divers organismes nationaux.
Fort de son expérience décennale en Algérie, notamment avec le contrat de développement du champ de Timimoun, CGG ambitionne de renforcer sa présence et de capitaliser sur les opportunités offertes tant dans le secteur minier que dans celui des hydrocarbures.
La nécessité d’une modernisation
Outre l’augmentation de la production nationale d’hydrocarbures, l’Algérie se fixe pour objectif de mieux exploiter ses ressources minières, notamment les terres rares et les métaux critiques. Ces derniers revêtent une importance croissante dans la politique minière du pays.
La coopération dans le secteur minier, axée sur la recherche et l’élaboration de cartes géologiques et géophysiques, constitue un levier essentiel pour identifier et valoriser le potentiel minier du pays. Cette démarche implique le recours à des technologies de pointe, notamment les études sismiques 3D.
Cette nouvelle politique énergétique et minière marque une étape cruciale dans la quête de l’Algérie pour une production accrue afin de répondre à une demande intérieure croissante et de s’affirmer sur le marché international.