Le secteur de la restauration se doit de répondre à certaines normes d’hygiène. Néanmoins, certains restaurateurs passent outre les exigences sanitaires et ne respectent même pas les règles de base. Au fil des années ; les restaurants algériens ont fait face à de nombreux cas d’établissements fermés pour manquement d’hygiène.
Les autorités tentent tant bien que mal de contrôler cela avec assiduité, mais beaucoup de restaurants passent encore entre les mailles du filet ; portant donc directement atteinte à la santé du consommateur.
Souk Ahras : un fast-food infesté de cafards
Visiblement, la ville de Souk Ahras est concernée par beaucoup d’infractions liées au respect des normes sanitaires au sein des établissements de restauration.
Lors de la mission réalisée de 14 novembre 2022 sur terrain ; de nombreux commerces ont été pointés du doigt pour leurs manquements. Entre viandes avariées, légumes pourris ou insectes nuisibles, la liste est longue.
À titre d’exemple, un commerce dédié à la vente de viande au détail possédait un stock conséquent de viande hachée inconsommable qui a été détruit sur place.
Mais ce n’est pas un cas isolé. En effet, un « Fast-food » a, lui aussi, été inspecté et ce que les autorités y ont trouvé, laissé à désirer : des cafards ont infesté les lieux. Il y en a partout, notamment sur le plan de travail.
Bien évidemment ; le but des autorités est le respect des règles d’hygiène ; et ils comptent sévir et donc sanctionner ces commerçants.
Tomates pourries : les autorités détruisent la marchandise
Comme expliqué précédemment, plusieurs restaurants sont au centre de contrôles sanitaires qui débouchent sur la découverte de conditions d’hygiène déplorables.
C’est suite à une visite sur le terrain d’une des équipes reliées à l’attaché commercial du quartier M’Daourouch dans la wilaya de Souk Ahras que cette découverte a été faite.
Les responsables ont trouvé 30 kg de tomates surgelées et pourries dans un fast-food. Elles allaient être utilisées pour faire des pizzas dans le but d’être vendues.
Cette marchandise assez dangereuse à la consommation a été détruite sur le champ ; et le responsable de l’établissement devra répondre de ses actes.