Hyperloop One a confirmé l’achèvement de la piste d’essai de 500 mètres qu’il a construite dans le désert du Nevada (États-Unis). Elle servira pour les tests de propulsion, de mise sous vide et de lévitation magnétique du futur train subsonique.
C’est une étape importante que vient de franchir Hyperloop One. L’entreprise a annoncé que sa piste d’essai, baptisée DevLoop, était achevée. Longue de 500 mètres, elle est installée dans le désert de l’État du Nevada (États-Unis). Sa construction avait débuté en octobre dernier. Hyperloop One s’est fixé comme objectif de commencer des essais avec un prototype à taille réelle d’ici la fin de l’année. La DevLoop servira notamment à évaluer le système de propulsion à sustentation magnétique et la mise sous vide des tubes.
Il y a quasiment un an, Hyperloop One avait réalisé une démonstration publique assez succincte d’un embryon de son système de propulsion installé sur un traîneau monté sur des patins métalliques et circulant à l’air libre. La piste d’essai va permettre d’entrer dans le développement concret de l’ensemble du dispositif, qui est censé être opérationnel à l’horizon 2020.
Hyperloop One propose 11 lignes pour les États-Unis
Parallèlement à cette annonce, l’entreprise a également lancé une consultation publique à propos de onze lignes Hyperloop qui pourraient être déployées à travers les États-Unis et seraient susceptibles de relier plus de 35 États. Parmi les lignes envisagées, figurent des liaisons entre Los Angeles et San Diego (Californie), Miami et Orlando (Floride), Seattle et Portland (Washington). La plus longue serait la liaison entre Cheyenne et Houston (Texas) avec plus de 1.850 kilomètres. Hyperloop One a déjà passé des accords avec Dubaï, la Finlande et la Russie pour des études faisabilité.
Hyperloop One n’est pas la seule entreprise impliquée dans ce projet de train ultrarapide. La société Hyperloop Transportation Technologies vient d’engager la fabrication de sa capsule longue de 30 mètres capable d’emporter jusqu’à 40 passagers et dont le prototype sera assemblé en France dans un centre de R&D installé à Toulouse. SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, l’initiateur du projet Hyperloop, a sélectionné trois prototypes de capsules conçus par des universités. Citons également les projets portés par l’entreprise canadienne TransPod ainsi que celui de la jeune pousse Arrivo, montée par des anciens d’Hyperloop One.
Hyperloop One : le train ultrarapide prend forme
Article initial de Relaxnews, paru le 13/06/2016
Hyperloop One, l’une des entreprises lancées dans la course au train futuriste atteignant mille kilomètres à l’heure, vient d’annoncer une nouvelle étape. Des images montrent un engin facilitant l’assemblage des tubes dans lesquels le train circulera. La réalisation semble modeste mais le procédé, explique la société, réduit les coûts de fabrication, ce qui change tout.
L’Hyperloop est un projet futuriste de transport à très grande vitesse. Il consiste à propulser dans des tubes (posés sur un réseau linéaire de pylônes) des capsules — contenant des marchandises dans un premier temps et, à terme, des passagers — à une vitesse dépassant les 1.000 km/h. Cela réduirait de manière significative le temps de trajet entre les grandes villes américaines. Le voyage reliant Los Angeles à San Francisco passerait de 5 heures à 36 minutes avec l’Hyperloop.
Ces dernières semaines, Hyperloop One a réalisé un premier test dans le désert du Nevada (États-Unis), puis révélé l’existence d’un prototype de capsule et, enfin, celle d’un nouveau « déformateur de tube » sur Instagram le 8 juin. Pendant l’essai d’Hyperloop du 11 mai 2016, l’engin — une simple maquette — aurait atteint la vitesse de 643 km/h sur une très courte distance.
L’Hyperloop pourrait rouler en 2019
Le prototype de la capsule, dévoilé peu de temps après ce test, le 14 mai, a été construit par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) suite à un concours organisé par Elon Musk. Il s’agissait de mettre au point une structure qui supporterait un voyage à une telle vitesse.
Le déformateur de tube paraît moins enthousiasmant qu’un prototype de capsule mais cette machine apporte une solution à une question hautement pratique : celle des coûts. L’entreprise explique sur Instagram que la machine « permet de modifier la forme de l’extrémité des tubes afin de mieux les assembler ».
La société répond ainsi à l’une des principales critiques essuyées par le projet en réduisant le temps nécessaire à la construction et la maintenance de cette innovation. Hyperloop One espère que ses lignes seront opérationnelles dès 2019 pour le fret, 2021 pour le transport des passagers, comme l’indique une interview publiée par Engadget.