«l’Algérie est demeurée fidèle à son appartenance africaine, s’employant à promouvoir la coopération et à renforcer ses relations avec les différents Etats africains et consentant d’importants efforts.»
A travers son allocution d’ouverture du Colloque international sur «la contribution de l’Algérie à la décolonisation en Afrique», le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est dit convaincu que «le parachèvement du processus de la décolonisation en Afrique et la pleine consécration du droit des peuples à l’autodétermination sont tributaires de la solidarité entre les peuples africains et de leur soutien à la cause sahraouie conformément aux fondements et références de lutte et à la légalité internationale».
Il a affirmé que «l’Algérie est demeurée fidèle à son appartenance africaine, s’employant à promouvoir la coopération et à renforcer ses relations avec les différents Etats africains et consentant d’importants efforts».
Il souhaite que «cette rencontre soit une occasion de fructifier les fortes relations d’amitié qui lient les pays africains en véritable coopération économique en cette conjoncture difficile pour relever les défis et répondre aux attentes des populations africaines».
Pour M.Lamamra, «la manifestation économique qui se tiendra dans les prochains jours à Alger permettra de passer en revue les moyens à même de promouvoir la coopération entre les hommes d’affaires africains, d’explorer les opportunités d’investissement et de partenariat, et de développer les échanges commerciaux au service d’une plus grande coopération et des intérêts communs des peuples africains».
Il a rappelé que «l’Algérie a toujours été à l’avant-garde de la lutte pour la décolonisation et l’intégration du continent africain pour qu’il soit au diapason de l’évolution économique mondiale». Il a rappelé que «l’ Algérie qui a été La Mecque des révolutionnaires, était également chef de file de la médiation internationale».
Dans le conflit au Mali, elle avait mené avec succès sa mission de facilitateur, un travail diplomatique substantiel qui avait abouti en juin 2015 à la signature d’un accord de paix et de réconciliation au Mali, baptisé «Accord d’Alger», en cours de mise en oeuvre. Un autre conflit avait connu un dénouement heureux grâce à la médiation de l’Algérie. Il s’agit du «différend frontalier entre l’Erythrée et l’Ethiopie en 1998».
Sur un autre volet, «l’Algérie a contribué à la création du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), scellé comme un instrument de développement économique de l’Afrique, et à la réflexion sur les réformes des Nations unies et de la Ligue arabe (Sommet d’Alger 2005)». Le ministre a évoqué l’initiative du président de la République consistant en l’annulation de la dette de nombre d’Etats africains.
Pour sa part, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a indiqué que «la guerre de Libération nationale qui a mis fin à 132 ans de colonialisme, grâce à son parcours jalonné de résistances populaires, de luttes de libération, et de positions fermes, est devenue une référence pour les mouvements de libération en Afrique, et a ouvert les bras aux chefs de ces mouvements dans le domaine de l’instruction et des enseignements».
«L’Algérie poursuivra résolument ses efforts pour la consolidation de ses relations de coopération avec les pays africains et la création d’un cadre adéquat pour exprimer sa solidarité avec les peuples du continent et le soutien aux causes justes, notamment le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental», a-t-il encore affirmé.