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En tant que jeune entraîneur, Belmadi a confié au sujet du discours du sélectionneur des Bleus qu’ «on apprend qu’entraîner est un ensemble de facteurs. Sur le plan pédagogique, mais aussi technique et tactique, chaque détail compte. Il y a beaucoup de choses dans la vie du groupe comme sur le terrain».
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a assisté dimanche à Londres à la conférence de Didier Deschamps, Champion du monde, à la veille de la remise du trophée Fifa du meilleur entraîneur de l’année. Si le sélectionneur des Verts s’est déplacé à Londres, c’est certainement pour apprendre de l’expérience d’un des joueurs ayant réussi à arracher une Coupe du monde en tant que joueur et une autre en tant que sélectionneur. Belmadi n’a pas omis de noter d’abord que «c’est en tout cas une bonne saison pour les entraîneurs français avec la victoire de Zinedine Zidane en Ligue des champions». Ensuite, le sélectionneur des Verts a bien indiqué, entre autres, à l’issue de la Conférence de presse de Deschamps que «c’était vraiment très intéressant. On ne peut pas entendre mieux en tant qu’entraîneur. Il est Champion du monde….». Et ce qui a le plus intéressé le sélectionneur des Verts, en ce moment précis, c’est cette histoire des choix des joueurs. Ce qui est, pour le moment, l’un des plus grands problèmes auquel est confronté le sélectionneur des Verts. Puisque chaque liste qu’il annonce est décortiquée dans les moindres détails. Belmadi indique que ce qui l’a le plus marqué c’est «ce qu’il explique sur la gestion du groupe et les échanges entre sélectionneur et joueurs».
«Il a notamment dit une chose très importante: sélectionner un groupe, c’est en éliminer certains. On connaît les joueurs qu’il n’a pas pris avant la Coupe du monde. Mais il a eu raison in fine. On ne peut rien lui reprocher. Il est Champion du monde. Mais c’est une grosse décision.
Il faut avoir le courage de le faire quand on pense que c’est nécessaire et que c’est la bonne décision», a-t-il dit. En tant que jeune entraîneur, Djamel Belmadi a confié au sujet des discours du sélectionneur des Bleus qu’ «on apprend qu’entraîner est un ensemble de facteurs. Sur le plan pédagogique, mais aussi technique et tactique, chaque détail compte. Il y a beaucoup de choses dans la vie du groupe comme sur le terrain». «La palette d’un entraîneur est tellement large. La maîtrise de tous ces aspects fait de toi que tu es bon, très bon ou mauvais», a indiqué le sélectionneur des Verts. Et comme les deux entraîneurs français étaient en course pour le meilleur coach Fifa 2018, questionné sur son choix entre l’un d’eux, le sélectionneur des Verts, Belmadi, répond que «c’est difficile de les départager». «Je laisse ça aux journalistes. Didier a remporté la Coupe du monde. Zizou a gagné la Ligue des champions. Les deux sont de très grands entraîneurs.
C’est énorme ce qu’ils ont fait. Cela montre aussi que le football appartient aux footballeurs. Les anciens joueurs avec beaucoup de succès et d’expérience sont aujourd’hui des entraîneurs et des sélectionneurs qui gagnent. Il y a un juste retour des choses.», a-t-il conclu. Là, le sélectionneur des Verts a juste oublier de noter qu’il y a aussi beaucoup d’anciens joueurs qui n’ont pas réussi leur reconversion en qualité d’entraîneur.
Car, il faut bien faire la remarque qu’être un des meilleurs joueurs, y compris à l’échelle internationale, ne veut pas forcément dire qu’on deviendrait un bon entraîneur.
