Dans une embuscade dressée par les forces de l’ANP aux frontières algéro-maliennes, trois terroristes ont été abattus et leur chef arrêté dimanche dernier.
L’opération qui a été soigneusement préparée après exploitation d’informations faisant état qu’un groupe criminel s’apprêtait à s’infiltrer en Algérie via les frontières Sud, est un coup fatal pour Al Qaîda au Maghreb islamique de plus en plus réduite. L’émir qui répond au nom d’Ag Ouhli Abdellah, alias Abou Alquama Al Nidjiri (le Nigérien), est activement recherché par les forces de sécurité qui réussiront lors de cette action militaire à mettre hors d’état de nuire ses trois acolytes à Bordj Badji Mokhtar, à l’extrême sud-ouest de l’Algérie. Lors de cette même opération, les forces de sécurité ont récupéré un véhicule tout-terrain, équipé d’un fusil-mitrailleur antiaérien. Des armes et des munitions seront également saisies. Cette opération d’une grande importance, puisqu’elle va permettre de constituer un dossier sécuritaire sur les activités de ce groupe après l’arrestation de son chef, intervient dans un climat très tendu aux frontières, notamment à l’ombre de ce qui se passe au nord du Mali et en Libye qui vit au rythme des violences interminables.
Ces donnes ne peuvent rester sans conséquences quant à la sécurité des frontières algériennes, mais qui semblent sous surveillance continue. L’ANP vient de prouver encore une fois par son engagement et sa détermination son aval pour éradiquer l’hydre terroriste. Ce bilan lourd pour Al Qaîda s’ajoute aux précédents ayant permis jusqu’à présent d’enregistrer l’élimination d’une centaine de terroristes dont des étrangers, essentiellement des Libyens.
D’ailleurs, les accompagnateurs de l’émir arrêté par les forces de sécurité ont été identifiés comme étant des étrangers, précisent des sources bien informées qui soulignent que les frontières sont sillonnées quotidiennement à des heures régulières et irrégulières pour contrecarrer les projets d’infiltration. Des milliers de soldats travaillent de jour comme de nuit assistés par les méharistes en parfaite connaissance du grand désert. Armés d’une expérience importante, ces soldats du désert sont considérés comme des sentinelles avérées qui mettent leurs performances au service du pays. Pour pouvoir déjouer des infiltrations imprévisibles, ces derniers coordonnent leurs mouvements avec l’ANP et les groupements des gardes-frontières dans l’objectif de freiner la progression des groupes armés en provenance des pays voisins et maintenir la menace au-delà des frontières du pays.
Les forces de sécurité enregistrent également des résultats très satisfaisants dans la lutte contre les narcotrafiquants, les contrebandiers et l’immigration clandestine dont souvent les passeurs travaillent de concert avec les réseaux terroristes. Au moins une quarantaine de contrebandiers ont été mis hors d’état de nuire ces derniers jours. Les forces de l’ANP s’adonnent à des activités sans relâche, très conséquentes, permettant ainsi au pays de garder sa stabilité. Considérés comme des criminels, au même titre que les terroristes et les narcotrafiquants, les contrebandiers essuient des pertes colossales.
Jour, après jour, les forces de l’ANP déjouent avec une grande perspicacité les activités criminelles des réseaux subversifs. Il ne passe pas un jour sans que l’ANP prouve le mérite de ses compétences comme étant un leader dans la lutte contre tout genre de crime transnational dans la région. Ses arrestations sont matérialisées par la récupération de grandes quantités de drogue, de marchandises, carburants, armes et munitions.
