Les policiers déclenchent une deuxième offensive en procédant à la perquisition des domiciles des deux mis en cause dont le signalement a été fourni par leurs complices.
Le parquet près le tribunal correctionnel d’Es Sénia vient d’écrouer un agent de la Protection civile et un proche à lui âgé de 28 ans. Pour cause, les deux individus sont accusés de constitution de bande de malfaiteurs, trafic des stupéfiants, essentiellement des psychotropes et détention d’armes blanches.
Dans cette affaire dont l’enquête se poursuit encore, deux autres individus en fuite, font l’objet de recherches. L’offensive opérée par les policiers de la Brigade mobile de la police judiciaire (Bmpj) AÏn El Beïda a abouti à la saisie de 400 comprimés psychotropes, plusieurs et différentes armes blanches et une somme de 600.000 dinars. Une telle affaire a commencé lorsque les enquêteurs ont été destinataires d’importantes informations faisant état de l’existence d’un réseau spécialisé dans la commercialisation des stupéfiants, sévissant dans la partie sud-ouest de la ville d’Oran, très précisément dans les localités administrativement rattachées à la commune et la daÏra d’Es Sénia. Les policiers se mettent alors à l’action en procédant à l’identification des membres composant le groupe avant de passer à l’offensive dans le rond-point de la Faculté de médecine d’Oran.
Sur le champ, ils ont réussi à immobiliser le véhicule utilisé par les trafiquants dans leur activité interdite: la commercialisation des stupéfiants. Passé à la fouille, une quantité de 4 00 comprimés psychotropes a été saisie. Passés aux aveux, les deux mis en cause arrêtés lors de l’offensive n’ont pas tardé à révéler l’identité de leurs acolytes en fuite. Il s’agit de deux autres mis en cause résidant au douar Belgaïd, localité située à l’entrée est de la ville d’Oran en venant de Mostaganem. Les policiers déclenchent une deuxième offensive en procédant à la perquisition des domiciles des deux mis en cause dont le signalement a été fourni par leurs complices arrêtés. Là encore, les hommes en tenue bleue ont réussi à saisir une plaque de kif traité et la somme de 600.000 dinars constitués essentiellement de revenus de leur «commerce». Une telle affaire sera jugée dans les tout prochains jours.
Les justiciers ne chôment plus ces dernières années en traitant notamment plusieurs affaires liées au trafic de drogue et de stupéfiants. Dans l’après-midi de la journée de dimanche, les justiciers du tribunal de première instance de la cité Djameldine ont prononcé un emprisonnement de sept années ferme contre un cinquantenaire accusé de détention et de commercialisation de stupéfiants de marque Ecstasy appelée localement «anesthésie» ou encore «le gâteau bleu». Le mis en cause faisait son coup en commercialisant ses «produits chimiques» dans son quartier résidentiel, le quartier populaire d’El Hamri.
Un tel comprimé est amplement commandé par la majorité des toxicomanes et autres alcooliques, notamment les jeunes habitués des soirées roses et arrosées passant leurs nuits dans les boîtes de nuit et les cabarets de la corniche oranaise.
Ledit comprimé psychotrope est perçu comme dopant revivifiant l’éméché. Dans plusieurs boîtes de nuit, les raïmen et raïwomen se relayant anarchiquement sur les pistes des dancings continuent à faire l’apologie d’un tel produit ravageant la santé de plusieurs dizaines de débauchés et des «fêtards» noctambules. D’où provient un tel produit dévastateur? Si la responsabilité de la provenance du kif traité est attribuée aux narcotrafiquants du voisin de l’Ouest (le Marco), l’origine de l’ecstasy constitue pour le moment le dossier de recherches. Idem pour la drogue dure, en particulier la cocaïne qui fait des avancées importantes en continuant à inonder plusieurs localités et villes de la partie ouest du pays.
«L’antidote» du célèbre chanteur du reggae, à savoir Bob Marley, la marijuana, n’est pas en reste en faisant ses premiers pas dans un «marché» très demandeur. Tout récemment, les policiers d’Oran ont saisi une importante quantité de ce produit…hallucinogène.