Suite aux nombreuses plaintes contre un individu qui œuvrait via une fausse page sur les réseaux sociaux, le tribunal de Blida a condamné ledit individu.
En effet, usant du cyberchantage afin de tirer profit de ses victimes, l’individu a été arrêté et présenté à la justice. Plus de 100 victimes, dont des maires, des entrepreneurs, des cadres de l’Etat, des journalistes et autres, ont été piégés par cet individu qui réclamait d’importantes rançons.
Dans l’un des témoignages d’une victime, la rançon s’élevait à 500 000 dinars. Un chiffre qui ne représentait que la première tranche. Diffamation, menace de divulgation et de rendre public des informations personnelles et autres procédés criminels, telles étaient les méthodes utilisées par l’individu.
La justice poursuit d’autres individus
Dans cette affaire, le tribunal de Blida a entamé des procédures judiciaires qui visent d’autres individus. Poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, ces derniers sont accusés de diffamation, de chantage et de conspiration.
Le cyberchantage, la forme la plus prisée de la cybercriminalité
Avec l’avènement des réseaux sociaux, la criminalité a pris une autre forme. Divulgation des données personnelles, sensibles et autres pratiques nuisibles à la vie privée des gens, les moyens de communication modernes sont devenus une arme à double tranchant.
Dans le cadre de la lutte contre ces pratiques, l’Algérie a enregistré des avancées remarquables, selon le rapport des Nations Unies.
Ainsi, présidant la première session du Comité ad hoc des Nations Unies, » l’Algérie a réussi à mener à bien l’élaboration d’une convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation des technologies d’information et de communications à des fins criminelles (TIC) » indique l’APS.
Les spécialistes préconisent aux utilisateurs d’êtres plus prudents lors de la navigation sur le web en faisant recours aux multiples moyens offerts afin de profiter d’une expérience sans danger sur la toile.