Alors que le congrès du Rassemblement national démocratique (RND) aura lieu en mai prochain, Belkacem Mellah a annoncé sa candidature au poste de secrétaire général du parti.
Dans une communication téléphonique, il a expliqué qu’il est capable de porter des changements au parti, notamment qu’il est militant depuis 19 ans.
Poursuivant, » on doit changer la méthode par laquelle le RND choisi ses responsables « , » c’est fini le plébiscite « . » Je suis contre la désignation et le cumule dans les postes, un responsable dans une formation politique qui occupe un portefeuille ministériel, doit démissionner de son poste du parti et s’occuper de sa mission dans le gouvernement « . » Je suis contre les fonctionnaires politiques « . Interrogé, par ailleurs, sur la candidature du représentant du parti à Blida, notre interlocuteur, ne trouve aucun problème, au contraire, dit-il, » il faut avoir plus de candidats « .
Et d’ajouter : » pourquoi pas une femme Secrétaire générale, pourquoi pas des jeunes « .S’agissant de sa chance face à Ahmed Ouyahia, l’ex secrétaire d’Etat auprès du ministre de la jeunesse et des sports, s’est dit persuadé qu’il peut le dépassé. » Ouyahia a ordonné l’installation d’une commission de candidature et le Conseil national n’a pas jugé utile de mettre en place cette commission. » Le parti s’est habitué du plébiscite « .
Notons que Blkacem Mellah et avant de porter sa candidature à l’élection à la tête du RND a commencé déjà par quitter ses fonctions de directeur de la communication du Premier ministre. Le candidat a donc, mené une campagne dans différentes wilayas à savoir : Skikda, Mila, Boumerdes, Medea, Ain Defla et Oum El Bouaghi où il a rencontré ses militants pour leur parler des problèmes du pays et, accessoirement, du congrès du RND qui se tiendra en mai.
Selon lui, il compte beaucoup sur les militants et sur l’appui des membres fondateurs du parti. Rappelons que ce n’est pas la première tentative de Mellah pour être à la tête du RND. Il s’est présenté contre Abdelkader Bensalah, avant de décider de se retirer à la dernière minute, au motif que ce dernier était l’homme du consensus capable de garantir la stabilité du parti.
A.M.
