Qui se souvient du PNSD et de son président loufoque Rabah Bencherif qui creva l’écran un certain soir de l’été 1990. Pour l’histoire, l’homme du “capitalisme horizontal” fit le rêve d’une mer au Sahara algérien, reprenant à son compte une proposition sérieuse datant du XIXe siècle d’un ingénieur militaire français topographe de son état. L’idée d’inonder un vaste bassin d’une surface égale à dix-sept fois environ celle du lac de Genève à travers un canal de 240 km de long débouchant dans le golfe de Gabès afin de créer un climat humide favorable à la végétation et à une modification du climat n’était donc pas de lui. Sa reconversion en préparateur de médicaments à base d’herbes le propulsera plus tard sur le devant de la scène au même titre que le dénommé Toufik Zaibet pour une découverte présumée d’un médicament contre le diabète. Rabah Bencherif revient donc avec d’autres ambitions, celles de réinvestir la scène politique qu’il a abandonnée depuis longtemps. Répondant, selon ses dires, aux nombreuses sollicitations et insistances de ses concitoyens, il vient d’annoncer sur sa page facebook sa candidature à la présidentielle de 2019 et d’appeler sous le slogan “Yes we can”, “tous les citoyens qui ont l’Algérie dans le cœur de rejoindre le FOR, Forum de l’ordre républicain”.

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