Sur un passage sur USDZ radion, Ali Benchikh parle de la situation du football Algérien. Il évoque également son retour au club du cœur, le Mouloudia d’Alger en l’occurrence.
C’est lors de l’émission Gasra Bla Z’aaf sur USDZ radio, destinée à la communauté algérienne en Amérique du Nord, qu’Ali Bencheikh, s’est exprimé sur le déclin du football algérien. Un déclin qui serait dû essentiellement au fait que les clubs soient gérés comme “des administrations”.
L’ancien international a bien voulu répondre aux questions de Naim Moumen et de Wahid Zitouni, les deux animateurs de l’USDZ. Il a souligné sans détours que « les clubs algériens ont été vidés de leurs âmes, que les anciens joueurs et dirigeants ont été remplacés par des fonctionnaires des sociétés nationales. Ces dernières, ont transformé ces clubs en administrations », dira-t-il. Et d’ajouter : «les sociétés nationales devraient agir uniquement en sponsors et non pas se mêler de tout, de l’aspect technique (en particulier) ». Une situation qui aurait mené à la dilapidation des acquis à tous les niveaux des clubs algériens.
La condition de «Alilou» pour revenir au club du cœur
Interrogé sur un éventuel retour à la tête du Mouloudia d’Alger en tant que Head Coach cette fois-ci, Ali Bencheikh ne ferme pas définitivement la porte. La raison est simple, il s’agit du club du cœur avec lequel il avait passé l’essentiel de sa carrière.
«Franchement, je ne travaillerai pas pour le Mouloudia tant qu’il y a cette situation. Sauf s’il y a un changement radical au sein de la direction. Dans ce cas là, oui», a-t-il avoué.
Il faut dire que l’état du football algérien a nettement régressé par rapport au passé. A l’époque de Benchikh, des joueurs issus du MCA, du NAHD, de l’USMA ou encore du RCK faisaient le bonheur de la sélection nationale. Une belle épopée qui avait durée pendant toute une décennie, de 1982 jusqu’au début des années 90.
Au sein de la sélection nationale, deux ou trois joueurs seulement évoluant en championnat local sont sélectionnés par Djamel Belmadi. Cela reflète également la chute considérable du niveau de performance des clubs nationaux.