Il lance la modernisation de son secteur: Les grands travaux de Bouazghi

Il lance la modernisation de son secteur: Les grands travaux de Bouazghi

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Plus de 400 000 agriculteurs, investisseurs et autres ont été formés en l’espace de 10 ans.

Le développement agricole en Algérie ne peut se concrétiser qu’à travers une réelle prise de conscience vis-à-vis de l’importance de l’accompagnement de tous les intervenants du secteur. Dans ce contexte précis, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a insisté avant-hier, depuis la wilaya d’El Oued, sur la relation intrinsèque de l’orientation de l’agriculteur et des capacités productives agraires.

Ce dernier a en outre, décliné la feuille de route que compte suivre son département, dans le but de moderniser le monde de l’agriculture.

Ainsi, à l’occasion de la célébration de la 25ème édition de la Journée nationale de la vulgarisation agricole, Abdelkader Bouazghi a indiqué que «des réformes globales ont été lancées dans le domaine de la recherche et du développement», à des fins de modernisation et d’adaptation de cette filière à la tendance mondiale ambiante. Et ce, «au regard des nouveaux besoins exprimés par les opérateurs économiques», a-t-il précisé.

Le premier responsable du secteur a, de ce fait, appuyé la nécessité «d’entreprendre un appui consultatif, afin d’accompagner tous les opérateurs dans leurs activités», car, seule garantie d’arriver à moderniser et à développer le secteur sur tous les plans. Toutefois, cela implique, selon lui, que les autorités définissent et comprennent davantage les vraies difficultés auxquelles les agriculteurs ou producteurs doivent faire face au quotidien et à tous les niveaux.

Néanmoins, Abdelkader Bouazghi dira que des «efforts probants» ont été consentis au fil du temps dans ce sens. «Nous oeuvrons maintenant depuis deux ans à moderniser notre système de vulgarisation et d’appui consultatif». En termes de communication, il fait savoir que ce travail a été amorcé dans les régions rurales, en passant par la création de commissions mixtes chargées d’établir les programmes et les activités inhérentes à la vulgarisation.

Il poursuit son idée en s’axant sur la formation des opérants dans le domaine agricole, en affirmant que celle-ci fait partie intégrante de l’orientation de l’agriculteur, faisant savoir à cet effet que plus de 400.000 agriculteurs, investisseurs et autres ont été formés en l’espace de 10 ans».